Ce qui est visé- selon Parisot- c’est « comprendre : assimiler les nouveaux paramètres (économiques, sociaux, humains, technologiques, géopolitiques…), les avoir repérés, décryptés, analysés, et être capables de s’en servir.(…) C’est réunir : rapprocher les partenaires de tous horizons, regrouper les acteurs de la mondialisation, fédérer nos pays dans une Union européenne heureuse.(…) c’est aimer la nouveauté, désirer l’évolution et accepter la transformation. »
On perçoit en filigrane l’importance prise dans la réflexion des concepteurs de cette université d’été du Medef, par les réticences de l'opinion vis-à-vis de la crise dans la mondialisation ainsi que la modification du dispositif politique avec l’arrivée de François Hollande à la présidence.
Lors de ces quatre jours, 4000 chefs d’entreprises et 200 intervenants (grands patrons, chefs d’Etats, et de gouvernements, intellectuels, etc…), s’abreuvant de vingt conférences-débats, six plénières dont deux exceptionnelles vont « roder » les arguments nécessaires à leur bataille idéologique et affiner leurs exigences vis-à-vis du nouveau pouvoir.
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