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8 mars : Pour l’égalité des droits

le 08 mars 2013

8 mars : Pour l’égalité des droits

Le 8 mars est une journée emblématique des luttes des femmes pour faire reculer les discriminations, les dominations, conquérir l’égalité des droits.

L'égalité professionnelle tant promise, n'est toujours pas appliquée malgré la profusion des lois. Les discriminations, les inégalités salariales, la précarité de l'emploi des femmes sont toujours les normes et l'accord national interprofessionnel (ANI),  constitue  un recul sans précédent, véritable amplificateur de ce que les femmes et beaucoup d'autres vivent.

Le droit à la santé pour toutes et tous est une exigence et une urgence, d’autant que  la loi Bachelot (loi Hôpital Patient Santé  Territoire) continue à s’appliquer entrainant une véritable casse du service public de santé et touchant en premier lieu les femmes : pas moins de 180 fermetures de centres IVG ainsi que de nombreuses maternités ont eu lieu ces dernières années.

Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui agissent partout dans le monde contre l’oppresseur quel qu’il soit et contre l’obscurantisme. Partout la voix des femmes se lève pour la liberté, la paix, la dignité et l’émancipation humaine et nous avons une pensée particulière pour ces trois militantes kurdes abattues en début d’année à Paris.

Le Ministère des droits des femmes, pour lequel le PCF s'est battu, doit entendre les voix populaires, celles des hommes et des femmes qui veulent écrire une nouvelle page dont le fil conducteur est l'égalité : l'égalité professionnelle, le droit à la santé pour toutes et tous, l'éradication des violences faites aux femmes...

Le PCF exige que les conditions soient créées pour l'adoption de la loi cadre, comportant des mesures de prévention, d'éducation et de sanctions avec les moyens humains et financiers pour leur mise en œuvre.

 

8 Mars 2013 - Journée Internationale des Femmes

le 08 mars 2013

8 Mars 2013 - Journée Internationale des Femmes

sport : enjeu d'émancipation pour toutes les femmes

le 07 mars 2013

sport : enjeu d'émancipation pour toutes les femmes

 

Toutes les doctrines d’oppression commencent par la négation ou le contrôle des corps. Le corps a toujours été un enjeu de domination et donc de pouvoir. Le droit à maîtriser son propre corps et à l’accomplir dans toutes les dimensions de son potentiel physique et intellectuel est un enjeu politique majeur. Un enjeu pour les femmes. Il est donc grand temps que le sport cesse d'être un support du sexisme et permette l’émancipation de toutes les femmes !

Comment expliquer que les conquêtes sociales et du féminisme soient restées pendant tant d'années à la porte de l'institution sportive ? L'acceptation du port du voile par certaines fédérations, la volonté de certains présidents de clubs de voir le retour de la jupe au handball féminin, des affiches racoleuses pour le sport féminin, autant de dérapages ou reculs encore de nos jours ...

Les inégalités entre les sexes et les stéréotypes de genre persistent. Les femmes restent cantonnées à certaines pratiques et exclues d'autres considérées comme « trop viriles ». Or, cette ségrégation n'est pas l'effet d'une différence de goûts « naturels », mais le produit de nombreux facteurs sociaux, politiques, institutionnels et religieux. Les femmes restent cantonnées à certaines pratiques dite d’entretien ou « de santé » et exclues d'autres considérées comme « trop viriles ». 

Des chiffres qui parlent : les femmes représentent que 35% des licences sportives, 35% des athlètes de haut niveau, 15% au sein des instances dirigeantes, 10% des postes d'entraineurs nationaux et 5% des DTN. Le sport féminin est sous représenté dans les médias avec seulement 10% à 15% des articles de presses ou reportage TV. 

Alors rappelons nos propositions pour une politique sportive qui réaffirme la laïcité et la mixité dans les espaces publics et développe les pratiques sportives des femmes. La culture sportive, au sens du projet émancipateur, n’est compatible avec aucune soumission qu’elle soit liée à une tradition, à la religion ou à des pratiques de domination masculine. La féminisation de la pratique des disciplines doit être encouragée et un accès mixte aux équipements sportifs doit être garanti. Il est urgent de promouvoir une meilleure représentation des femmes dans le monde sportif, représentation dans les instances dirigeantes du mouvement sportif mais aussi représentation dans les médias. 

Nous proposons d’agir tout de suite pour :

•    Réaffirmer les principes de laïcité et mixité dans les équipements sportifs et dans les compétitions ;

•    Instaurer la proportionnalité dans les instances nationales, la part des femmes doit y refléter celle des licenciées ;

•    Ouvrir un chantier national avec les fédérations sportives pour le développement des rencontres mixtes, des pratiques émergentes dans toutes les disciplines et à tous les niveaux de pratique. 

•    Prendre en compte la diversité des motifs d’agir, l’évolution des règlements et des formes de rencontres (compétitives ou non) ;

•    Modifier la Loi sur les retransmissions télévisées pour que les manifestations sportives féminines soient traitées de la même manière que les manifestations sportives masculines ;

•    Instaurer l’égalité de salaire entre les sportives et sportifs professionnels d’une même discipline ;

•    Promouvoir le développement de lieux de concertation au niveau local pour assurer un partage équitable des installations sportives, sans hiérarchie liée au niveau de pratique, sans discrimination de sexe ou d'âge ;

•    Garantir au sein de la formation initiale et continue des enseignant(es), des contenus spécifiques sur la question de l’égalité garçons / filles en général, et en EPS en particulier ;

•    Défendre auprès des instances internationales l’obligation d’avoir des athlètes féminines dans les délégations olympiques pour chaque sport représenté.

 

Nicolas Bonnet, responsable de la commission sport du PCF

 

La jupettte : c'est NON !

le 07 mars 2013

La jupettte : c'est NON !

 

La jupette dans le handball féminin : « c'est non ! » disent les joueuses.

 

Comme beaucoup d’affaires en ce moment, tout est parti d’un tweet. Retour sur les faits : le 4 février dernier, le site internet « Femmes de sport » tweetait que la Ligue Féminine de handball et les clubs réfléchissaient à une « obligation de jupette » pour la saison prochaine. Cette annonce, plus ou moins informelle puisqu’elle n’émanait pas directement de la Ligue, a fait sensation et certainement bien au-delà de ce qui était espéré…

Les joueuses ont rapidement pris conscience du caractère « obligatoire » de l’habit en question et ont fait entendre leurs voix. Léa Terzi, du club de Dijon, est de celles qui ont osé dire publiquement que le minimum était de concerter les joueuses et qu’à titre personnel, elle était contre le port de la jupette.

Il y a quelques jours, plusieurs sites, dont celui de l’Equipe, ont publié que le projet était abandonné. Il aura suffi d’un petit mois seulement pour que la LFH passe de « l’obligation » aux « oubliettes ». L’occasion de « faire le buzz », en lien avec les équipementiers, est ratée.

Ces décisions questionnent la vision à long terme des responsables de la LFH sur l’évolution de la ligue mais aussi le rapport entre les instances démocratiques en place et l’importance de l’avis des joueuses.
Nous avons interrogé trois d’entre elles à ce sujet. Léa Terzi (Dijon), Gervaise Pierson (Metz) et Audrey Deroin (Toulon) donnent leur avis sur cette tentative ratée…

 

Quels sont vos arguments contre le port de la jupe ?

Léa Terzi : Je n'aime pas trop l'idée que les spectateurs ou les partenaires vont affluer si nous portons une jupe. C'est dégradant et ce n'est pas pour ces valeurs que j'ai choisi de faire du handball. Est-ce que si l'on imposait aux entraineurs le costume-cravate, comme on peut le voir au Basket, ils seraient tous d'accord ?

Gervaise Pierson : Je trouve ça complétement rétrograde! On fait un bond de 100 ans en arrière! On va vendre la joueuse comme "femme objet" aux longues jambes musclées... Où est la place du sport là dedans?! On impose une tenue (peu confortable) aux femmes sans tenir compte de leur avis... Comme quand les femmes n'avaient pas le droit de porter de pantalon sans un accord écrit (de leur mari?)! Allez faire ça avec des hommes, vous allez voir comment vous allez être reçu! Mais avec des femmes ça gène personne, c'est même normal!
Certaines joueuses se sentent peut-être mal dans leur peau, mais ça les présidents s'en fichent apparemment... Pourtant se sentir bien dans ses baskets sur le terrain, ça aide à réaliser des perfs non?!

Audrey Deroin : Si les gens viennent nous voir, c'est pour le spectacle et la beauté du jeu, pas pour voir des filles faire le show en jupette. Je ne me vois pas jouer, sauter, tomber, courir en jupe! Limite, je reste a mon point de corner pour pas qu'on me voie…

Penses-tu que l’on peut tout faire au nom du marketing ?

Léa Terzi : Non. Je dois reconnaitre qu'il y a eu un gros progrès en terme de communication depuis que nous sommes passées en Ligue Professionnelle. En remettant le port de la jupe en cause, je ne veux pas cracher sur tout le travail qui a été fait. Mais vouloir nous imposer une tenue vestimentaire sans même nous consulter, je trouve cela maladroit.

Audrey Deroin : Si les gens pensent que pour remplir les salles il faut jouer en jupe, c'est leur stratégie, pas la stratégie des joueuses ! Au contraire le public vient pour l'ambiance de l’arène, le spectacle et le combat ! Jouer en jupe nous fera passer pour de gentilles petites filles ou alors au contraire l'image clichée des filles dans une arène ! Etre des filles on sait très bien le faire en dehors des terrains.Quand on arrive en match on est des guerrières !

Gervaise Pierson : Notre corps nous appartient et ce n'est pas sur ça qu'on doit faire du marketing! Sinon on va bientôt se retrouver en brassière!

A priori le message est passé… Mais pour combien de temps ?

 

Mejdaline Mhiri

 

8 mars : un long chemin vers l’égalité

le 07 mars 2013

8 mars : un long chemin vers l’égalité

Le combat pour les droits des femmes a toute sa place dans les luttes pour l’émancipation humaine.

 La journée internationale des droits des femmes, qui fut initiée avant la guerre de 14-18 par Clara Zetkin, militante féministe et révolutionnaire allemande qu' Aragon met en scène dans « Les Cloches de Bâle », nous donne l’occasion d’évoquer Nathalie Le Mel, dont une rue de Quimper porte le nom.

Cette bretonne, fille d’un ouvrier corroyeur brestois, s’installa en 1849, à 23 ans, à Quimper où elle tint une librairie rue Kéréon et où ses idées avancées heurtèrent la bourgeoisie bien-pensante.

En 1861 elle partit pour Paris où elle créa avec Eugène Varlin, le représentant de l’Internationale, « La Marmite », sorte de préfiguration des Restos du cœur.

Elle joua un rôle important à la tête de l’Union des femmes de la Commune de 1871, cette Commune de Paris qui avait prévu pour les filles un enseignement laïque, gratuit et obligatoire et proclamé l’égalité des salaires entre instituteurs et institutrices.  

Elle y côtoya son amie Louise  Michel, avec qui elle fut déportée en Nouvelle-Calédonie après l’écrasement de la Commune, et d’autres femmes extraordinaires comme Elisabeth Dmitrieff, fille d’un officier tsariste qui avait rejoint elle aussi l’Internationale, ou Sonia Kovalevskaïa, jeune Russe amie de Dostoïevski, qui fut la 1ère femme à soutenir une thèse de mathématiques et  la 1ère titulaire d’une chaire de mathématiques à l’Université.

Devant le tribunal militaire qui jugea plusieurs femmes de la Commune en septembre 1871, le Commissaire du gouvernement prononça cet incroyable réquisitoire :

« Et voilà où conduisent toutes les dangereuses utopies, l’émancipation de la femme, prêchée par des docteurs qui ne savaient pas quel pouvoir il leur était donné d’exercer…N’a-t-on pas, pour tenter ces misérables créatures, fait miroiter à leurs yeux les plus incroyables chimères ? Des femmes magistrats ? Membres du barreau ? Oui des femmes avocats, députés peut-être et, que sait-on, des commandants ? Des généraux ? On croit rêver en présence de telles aberrations ».

À méditer…

Yvonne Rainero

Journée mondiale pour les droits des femmes

le 06 mars 2013

Journée mondiale pour les droits des femmes

 

Parcours de la manifestation : Stalingrad - Bastille

 

 

8 MARS 2013 : L’EGALITE, C’ EST POSSIBLE MAINTENANT !

le 06 mars 2013

8 MARS 2013 : L’EGALITE, C’ EST POSSIBLE MAINTENANT !

 

Le 8 mars est une journée emblématique des luttes des femmes pour faire reculer les discriminations, les dominations, conquérir l’égalité des droits.

Le ministère droits des femmes, pour lequel nous nous sommes battues, doit maintenant avec le gouvernement de gauche, entendre les voix populaires, les voix des femmes, des hommes, qui, il y a un an et avec raison, congédiaient Nicolas Sarkozy.

 

Il faut donc écrire une nouvelle page dont le fil conducteur est l’égalité.

  • L'égalité professionnelle tant promise, n'est toujours pas appliquée malgré la profusion des lois. Les discriminations, les inégalités salariales, la précarité de l'emploi des femmes sont toujours les normes et l'accord national interprofessionnel (ANI), constitue un recul sans précédent, véritable amplificateur de ce que les femmes, les Licenci'elles, les Sodimédicals, et beaucoup d'autres vivent.

Refusons ce mépris, manifestons contre cet accord et imposons une réelle égalité professionnelle, une loi contre les licenciements boursiers, l'abrogation de la loi sur les retraites avec départ à 60 ans pour toutes et tous. Sanctions judiciaires aux entreprises qui n'appliquent pas les lois sur l'égalité professionnelle.

  • Le droit à la santé pour toutes et tous est une exigence et une urgence, d’autant que la loi Bachelot (loi Hôpital Patient Santé Territoire) continue à s’appliquer entrainant une véritable casse du service public de santé.

Exigeons du gouvernement l'abrogation de la loi Bachelot, un moratoire contre les fermetures d’établissements hospitaliers et les regroupements de services.

Demandons la mise en place d’une vraie démocratie sanitaire permettant des débats renseignés et sérieux sur toutes les grandes questions de santé publique. Le grand public doit accéder à des informations sérieuses sur l'ensemble des choix contraceptifs. De réels contrôles doivent être organisés sur les médicaments, loin des pressions européennes et de celles des firmes pharmaceutiques.

Les salarié-es du secteur santé doivent bénéficier de droits et de pouvoirs nouveaux.

  • Les violences contre les femmes ne sont hélas toujours pas éradiquées, malgré la loi du 9 Juillet 2010. Souffrirait-elle du manque de moyens et d'insuffisances pour sa réelle application ?

  • Créons les conditions de l’adoption d'une loi cadre, comportant des mesures de prévention, d’éducation et de sanctions avec des moyens humains et financiers pour leurs mises en œuvre.

 

A bas l'austérité, ce remède qui aggrave la crise ! Pendant que les grands groupes du CAC 40 vont toucher 20 milliards d'euros, des milliers de femmes et d'hommes renonceront à leurs besoins les plus élémentaires. Cela suffit.

Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui agissent partout dans le monde contre l'oppresseur quel qu’il soit, partout, les voix des femmes se lèvent pour la liberté, la paix, la dignité et l'émancipation humaine.

 

Il est grand temps de mobiliser l’argent, les pouvoirs dans le sens des intérêts populaires.

Citoyennes, militantes, féministes, rebelles, ensemble, nous sommes une force déterminante pouvant obliger la gauche gouvernementale à ne pas écouter les sirènes de ceux qui méprisent les femmes et les hommes.

Partout, mobilisons- nous pour faire triompher nos espoirs, ceux de toutes les femmes de la planète, créons cette belle chaîne de la sororité, féminin de fraternité.

Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui agissent partout dans le monde contre l’oppresseur quel qu’il soit. Tunisiennes, Egyptiennes, Iraniennes, Syriennes, Palestiniennes, Maliennes, partout la voix des femmes se lèvent pour la liberté, la paix, la dignité et l’émancipation humaine.

Les femmes ont été à la pointe de ce que l’on nomme ‘’printemps arables’’ et aujourd’hui encore, elles sont au premier rang pour empêcher les dérives sectaires, autoritaires et obscurantistes qui veulent entraver les mouvements de libération des peuples.

En ce 8 mars 2013, nous tenons à faire entendre nos exigences pour libérer les sociétés du poids de la domination masculine (le patriarcat), pour permettre d’évoluer d’un pas de géant dans l’intérêt des besoins humains.

Alors prenons la parole et participons à amplifier l’aspiration d’un vrai changement.

 

8 MARS 2013 : L’EGALITE, C’ EST POSSIBLE MAINTENANT !

 

Le 8 mars est une journée emblématique des luttes des femmes pour faire reculer les discriminations, les dominations, conquérir l’égalité des droits.

Le ministère droits des femmes, pour lequel nous nous sommes battues, doit maintenant avec le gouvernement de gauche, entendre les voix populaires, les voix des femmes, des hommes, qui, il y a un an et avec raison, congédiaient Nicolas Sarkozy.

 

Il faut donc écrire une nouvelle page dont le fil conducteur est l’égalité.

  • L'égalité professionnelle tant promise, n'est toujours pas appliquée malgré la profusion des lois. Les discriminations, les inégalités salariales, la précarité de l'emploi des femmes sont toujours les normes et l'accord national interprofessionnel (ANI), constitue un recul sans précédent, véritable amplificateur de ce que les femmes, les Licenci'elles, les Sodimédicals, et beaucoup d'autres vivent.

Refusons ce mépris, manifestons contre cet accord et imposons une réelle égalité professionnelle, une loi contre les licenciements boursiers, l'abrogation de la loi sur les retraites avec départ à 60 ans pour toutes et tous. Sanctions judiciaires aux entreprises qui n'appliquent pas les lois sur l'égalité professionnelle.

  • Le droit à la santé pour toutes et tous est une exigence et une urgence, d’autant que la loi Bachelot (loi Hôpital Patient Santé Territoire) continue à s’appliquer entrainant une véritable casse du service public de santé.

Exigeons du gouvernement l'abrogation de la loi Bachelot, un moratoire contre les fermetures d’établissements hospitaliers et les regroupements de services.

Demandons la mise en place d’une vraie démocratie sanitaire permettant des débats renseignés et sérieux sur toutes les grandes questions de santé publique. Le grand public doit accéder à des informations sérieuses sur l'ensemble des choix contraceptifs. De réels contrôles doivent être organisés sur les médicaments, loin des pressions européennes et de celles des firmes pharmaceutiques.

Les salarié-es du secteur santé doivent bénéficier de droits et de pouvoirs nouveaux.

  • Les violences contre les femmes ne sont hélas toujours pas éradiquées, malgré la loi du 9 Juillet 2010. Souffrirait-elle du manque de moyens et d'insuffisances pour sa réelle application ?

  • Créons les conditions de l’adoption d'une loi cadre, comportant des mesures de prévention, d’éducation et de sanctions avec des moyens humains et financiers pour leurs mises en œuvre.

 

A bas l'austérité, ce remède qui aggrave la crise ! Pendant que les grands groupes du CAC 40 vont toucher 20 milliards d'euros, des milliers de femmes et d'hommes renonceront à leurs besoins les plus élémentaires. Cela suffit.

Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui agissent partout dans le monde contre l'oppresseur quel qu’il soit, partout, les voix des femmes se lèvent pour la liberté, la paix, la dignité et l'émancipation humaine.

 

Il est grand temps de mobiliser l’argent, les pouvoirs dans le sens des intérêts populaires.

Citoyennes, militantes, féministes, rebelles, ensemble, nous sommes une force déterminante pouvant obliger la gauche gouvernementale à ne pas écouter les sirènes de ceux qui méprisent les femmes et les hommes.

Partout, mobilisons- nous pour faire triompher nos espoirs, ceux de toutes les femmes de la planète, créons cette belle chaîne de la sororité, féminin de fraternité.

Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui agissent partout dans le monde contre l’oppresseur quel qu’il soit. Tunisiennes, Egyptiennes, Iraniennes, Syriennes, Palestiniennes, Maliennes, partout la voix des femmes se lèvent pour la liberté, la paix, la dignité et l’émancipation humaine.

Les femmes ont été à la pointe de ce que l’on nomme ‘’printemps arables’’ et aujourd’hui encore, elles sont au premier rang pour empêcher les dérives sectaires, autoritaires et obscurantistes qui veulent entraver les mouvements de libération des peuples.

En ce 8 mars 2013, nous tenons à faire entendre nos exigences pour libérer les sociétés du poids de la domination masculine (le patriarcat), pour permettre d’évoluer d’un pas de géant dans l’intérêt des besoins humains.

Alors prenons la parole et participons à amplifier l’aspiration d’un vrai changement.

 

Il est grand temps que le sport cesse d'être un support du sexisme !

le 04 mars 2013

 

Tribune libre par Colette Bocher, 

Agrégée EPS, ancienne directrice de l’UNSS des Yvelines, membre de la commission Sport du PCF, syndicaliste et féministe

 

Depuis que le sport existe les hommes en ont fait un terrain de  virilité, le « sport-femelle », selon les termes volontairement méprisants de Pierre de Coubertin, se construisant dans l’adversité.

Il faut se remettre en mémoire les combats, au début du siècle dernier, des sportives de Fémina-Sport, avec pour porte drapeau Alice Milliat, pour bien mesurer l’oppression spécifique qu’impose le sport masculin aux femmes, avec en contre-partie le courage et l’audace de leur part à affronter et à construire y compris des Jeux Olympiques Féminins.

Ce qualificatif de femelle, qui dans notre langue est réservé aux animaux, révèle le mépris d’une société tout entière, qui tarde à reconnaître aux femmes l’égalité citoyenne dont le droit de vote en 1944, et le droit de « disposer de leur corps » en 1975 !

Mais encore maintenant, les femmes sportives sont identifiées sous le vocable « féminines » ! « Sont-elles de vraies femmes ? » s’interrogerait de manière ironique Catherine Louveau.

Le sport reste un lieu identifié de culture du sexisme. Mais avec le virilisme hypertrophié du football masculin,  dont les rites sont grossis par la télévision, la presse écrite, et les journalistes à leur service,  cette culture atteint son paroxysme.

Ce n’est sans doute pas un hasard, si son envers, le football féminin, devenu le « foot des princesses », fait l’objet de tentatives de confinement et d’un enfermement de « conte de fée » écrit Nina Charlier, qui sert de camouflage à son rejet.  Souvenez-vous des vraies batailles, y compris juridiques, d’équipes féminines de football pour exister ! Comment des femmes osent-elles occuper le sacro-saint théâtre de la vénération des performances masculines et exiger l’égalité  d’accès et de droits ?                

Mais jamais, que je sache, un responsable de l’Education Nationale, ne s’est autant égaré sur un sentier sexiste … à ce niveau !

Depuis que les programmes de l’enseignement secondaire de 1945,  ont unifié les contenus à l’identique pour les garçons et les filles, et officialisé l’existence et le fonctionnement sportif et associatif des Associations sportives scolaires, ( OSSU, ASSU, puis UNSS ), les mêmes droits n’ont cessé de se construire et de se développer autour d’un projet social égalitaire pour tous : scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, mixité dans les classes .

Et l’UNSS s’est toujours positionnée en maillon fort de cette conquête d’un sport créatif et attractif pour toutes et tous ! Elle a  été porteuse d’innovations et d’ouverture à tous les niveaux de pratique et sur pratiquement tous les sports. Souvenons-nous de ses Jeux… de l’UNSS, de ses Jeux Européens, et de l’ensemble des initiatives porteuses d’égalité, de mixité. Souvenons-nous des initiatives du « Paris-Séoul » et de la « Terre à la Lune », mais aussi du « Cross de toutes les couleurs », en relation avec la Ligue des Droits de l’Homme,  pour mieux dire l’importance accordée à la pratique sportive de toute la communauté humaine scolarisée sur le sol français, quel que soit son monde d’origine .

Alors maintenant l’UNSS tournerait le dos à ce grand projet social ? Pire : elle endiguerait les avancées des pratiques des filles, alors qu’elle constitue la fédération française la plus féminisée, en imposant un football « sexué », c’est-à-dire marqué de l’oppression de sexe ! …et le reste à suivre ??

« Quels blocages l’idéologie libérale a-t-elle  bien pu nous inoculer, à notre insu, petit à petit, habilement… ? Où est la profession, la rebelle, l’ambitieuse, la dynamique ? », s’interroge Alain Briglia  dans ce même bulletin du SNEP, qui sous la plume de Nina Charlier, dénonce et condamne le machisme de « pastille rose ». Et il ajoute… « pour penser l’école comme une fabrique d’espoir, d’avenir, d’émancipation au lieu de l’assujettir à une dimension utilitariste renforçant les inégalités sociales, déjà à l’œuvre ».

Et s’il est une inégalité sociale, encore à l’œuvre, c’est bien celle  de l’inégalité des sexes. De même que les affaires DSK en avaient révélé la persistance tenace, de même le vide juridique qui a suivi la suppression de la loi sanctionnant le harcèlement sexuel, précipitant dans le néant un millier de dossiers,  ont réveillé les combats des  féministes.

Pourtant le sport n’est pas intégré dans les combats du féminisme ! Les exigences égalitaires des jeunes filles et des femmes sont-elles suffisamment présentes dans nos actions militantes qu’elles soient sportives, sociales, syndicales ou politiques ? Au point qu’un directeur de l’UNSS et un président de football se permettent d’irriguer de sexisme le foot féminin de l’Education Nationale ! 

                  Tout ce qui fait inégalité doit être combattu. Tolérance zéro !                 

                  Ne laissons pas le sport à la porte du féminisme !

Oui la profession, la rebelle, l’ambitieuse, la dynamique doit réagir, et elle va le faire partout où c’est possible.  Mais au-delà, il faut faire de cette grande question de la place des femmes dans le sport un enjeu de société. Parce que le sport actuellement espace de culture du machisme, doit et peut devenir un des vecteurs de ce projet d’émancipation auquel nous nous référons, comme projet humain. Et cette démarche doit être portée par tout le mouvement social !

Ne laissons rien passer ! Osons le féminisme ! Déjà notre texte syndical « Vers un manifeste pour l’EPS » est porteur de cette « problématique sociale », il peut encore être enrichi.

Construisons dans l’ambition ! Celle de l’Education Nationale et de son sport scolaire que nous continuerons à investir d’un rôle social à égalité de droits, d’accès aux pratiques et de responsabilités… «au nom de  l’idéal  qui nous faisait combattre et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui » Aragon. 

8 mars 2013. L’égalité, c’est possible maintenant !

le 04 mars 2013

8 mars 2013. L’égalité, c’est possible maintenant !

Le 8 mars est une journée emblématique des luttes des femmes pour faire reculer les discriminations, les dominations, conquérir l’égalité des droits.

Membre du collectif 13 Droits des femmes, le PCF 13 participera à la manifestation, vendredi 8 mars, à 18 heures, au départ des Mobiles.

Après de grandes conquêtes, l’égalité n’est pourtant pas encore la réalité du quotidien pour de nombreuses femmes. Il est donc temps d’écrire une nouvelle page du féminisme d’aujourd’hui afin d’obtenir :

  • L'égalité professionnelle tant promise mais toujours pas appliquée malgré la profusion de lois. Les discriminations, les inégalités salariales, la précarité de l'emploi des femmes sont toujours les normes et l'accord national interprofessionnel (ANI) constitue  un recul sans précédent, véritable amplificateur de ce que les femmes vivent.
  • Le droit à la santé pour toutes et tous, d’autant que  la loi Bachelot (loi Hôpital Patient Santé  Territoire) continue de s’appliquer, entrainant une véritable casse du service public de santé. Le grand public doit accéder à des informations sérieuses sur l'ensemble des choix contraceptifs.
  • L’application réelle de la loi du 9 Juillet 2010 concernant les violences contre les femmes, loin d’être éradiquées. Créons les conditions de l’adoption d'une loi cadre, comportant des mesures de prévention, d’éducation et de sanctions avec des moyens humains et financiers pour leurs mises en œuvre.

Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui agissent partout dans le monde contre l’oppresseur quel qu’il soit. Tunisiennes, Egyptiennes, Iraniennes, Syriennes, Palestiniennes, Maliennes, partout la voix des femmes se lèvent pour la liberté, la paix, la dignité et l’émancipation humaine. Les femmes sont au premier rang pour empêcher les dérives sectaires, autoritaires et obscurantistes qui veulent entraver les mouvements de libération des peuples.

La fédération du PCF 13

Manifestation pour les droits des femmes

le 04 mars 2013

Manifestation pour les droits des femmes
Aux Mobiles
Marseille

Vendredi 8 mars à 18h