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Rassemblement en soutien aux salarié-es du 57 bvd de Strasbourg

le 26 novembre 2014

Rassemblement en soutien aux salarié-es du 57 bvd de Strasbourg

IVG : un droit pour lequel il faut rester mobilisés

Par Laurence Cohen, le 26 novembre 2014

IVG : un droit pour lequel il faut rester mobilisés

En ce jour marquant, du 40ème anniversaire de l’ouverture du débat sur l’Interruption Volontaire de Grossesse, je tiens à réaffirmer au nom du PCF, que ce droit chèrement acquis nécessite plus que jamais notre vigilance. Il s’agit sans aucun doute, de l’une des plus grandes conquêtes sociales de ce siècle, obtenue de hautes luttes, par la mobilisation des militantes et des associations féministes, de femmes et d’ hommes politiques ainsi que par le courage de Madame Simone Veil.

Or, on assiste depuis quelques temps à une recrudescence des mouvements anti-IVG, et à une certaine banalisation de propos injurieux et culpabilisateurs pour les femmes. Annuellement, en France, plus de 200 000 femmes ont recours à une IVG, chiffre stable depuis quelque temps. Et pourtant, force est de constater qu’il est de plus en plus difficile d’avorter en France. Les restrictions budgétaires qui ont cours, notamment dans le domaine de la santé publique ont des conséquences graves sur le recours à l’avortement dans notre pays.

Un rapport du Haut conseil à l’égalité a montré que 130 établissements pratiquant les IVG ont fermé dans notre pays au cours des dix dernières années. Marie George Buffet, députée, a déposé un projet de résolution pour réaffirmer «  le droit fondamental à l’IVG en France et en Europe ». C’est un point d’appui pour toutes celles et tous ceux qui défendent ce droit, cette liberté. Les communistes sont et resteront mobilisés pour que l’IVG bénéficie de moyens humains et financiers permettant aux femmes d’avorter dans de bonnes conditions.

Laurence Cohen, responsable nationale du PCF, «  Droits des femmes/ Féminisme »,  sénatrice du Val de Marne

Mardi dernier sur F5 : le viol utilisé comme arme de guerre

le 25 novembre 2014

Mardi dernier sur F5 : le viol utilisé comme arme de guerre

Les sociétés humaines sont évidemment marquées dans leur "inhumatité" par ce qui en est la cause profonde l'exploitation du travail. Les violences faites aux femmes et aux enfants inhérentes sans doute à nos origines animales lointaines, surmontées cependant par les sentiments amoureux fussent-ils à caractère sexuel et les nécessité de protéger la procréation et ce qui en résulte, ressurgissent en permanence.

Il ne sera jamais assez fait pour combattre ces héritages des plus obscures traditions qui règnent encore, parfois religions et idéologies aidant. Mais comment en voyant le reportage de mardi sur "le viol comme arme de guerre" ne pas inscrire cette atteinte abominable à la dignité, que sont les viols ?

Comment ne pas nous sentir coupables nous aussi lorsque l'on se tait ?

Comment, l'a dit très justement le chirurgien européen de l'établissement consacré aux soins des femmes victimes de viol, comment ne pas évoquer les responsabilités du colonialisme contre lequel peu se sont élevés au temps de sa mise en œuvre ?

Cela doit nous interpeler dans notre façon d'appréhender la construction sociale, et notamment comment faire par la loi une protection contre toute conception discriminatoire dans son fonctionnement.

Mais encore une fois il faut donner à l'école les moyens d'éducation indispensable non pas en prenant appui sur des concepts moralisants exprimés par des croyances, mais sur une approche scientifique de ce qui doit déterminer les relations humaines d'où la solidarité, le respect et la dignité ne peuvent-être dissociés

Car en fait, sommes nous si loin, toutes proportions gardées, tenant compte des développements historiques, de ces sauvages réflexes réitérés chaque fois que la société voit les injustices sociales se développer ?

 

Violences physiques, violences morales : le même combat pour l’égalité

le 25 novembre 2014

 

 

MANIFESTATION CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

le 21 novembre 2014

MANIFESTATION CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

En 2014, en France, en Europe et dans le monde, les violences faites aux femmes demeurent un fléau qui broie des vies, pouvant aller jusqu’au meurtre.

La société ne doit plus tolérer que le corps des femmes soit considéré comme un champ de bataille par certains hommes. Expression ultime du pouvoir qu’ils veulent exercer sur celles qu’ils considèrent comme des objets.

Les communistes sont mobilisés, aux côtés des militant-es féministes, pour faire reculer toutes ces manifestations de cruauté, de barbarie.

Pour bâtir une société d’égalité, il faut éradiquer ces violences qui s’exercent aussi bien dans l’intimité des foyers que dans la rue.

Plus d'infos :
http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/spip.php?article427

SAMEDI 22 NOVEMBRE, 14H30 PLACE DE LA BASTILLE

Tract manif 22 novembre

le 20 novembre 2014

Tract manif 22 novembre

2014 : nous n’en avons toujours pas fini avec les violences faites aux femmes, manifestation le 22 novembre, 14h30 Bastille

le 17 novembre 2014

2014 : nous n’en avons toujours pas fini avec les violences faites aux femmes, manifestation le 22 novembre, 14h30 Bastille

JOURNAL DE LA SECTION DU 18e : La Commune

le 21 octobre 2014

JOURNAL DE LA SECTION DU 18e : La Commune

JOURNAL DE LA SECTION DU 10e : A Paris 10e

le 21 octobre 2014

JOURNAL DE LA SECTION DU 10e : A Paris 10e

Congé parental : de qui se moque-t-on ?

Par Laurence Cohen, le 30 septembre 2014

Congé parental : de qui se moque-t-on ?
A partir d’un réel besoin de réformer le congé parental, le gouvernement met en place une mesure particulièrement injuste : il sera de 18 mois pour chaque conjoint sans augmentation de l’indemnité versée qui s’élève à 566 euros !  Au nom de la réduction des déficits publics, le gouvernement fait des choix austéritaires qui vont frapper de plein fouet les familles et singulièrement les femmes.  
 
Les mêmes, si prompts à prendre en exemple d’autres pays européens pour faire passer la pilule de l’austérité, oublient de dire que celui ou celle qui prend un congé  parental perçoit, en Allemagne,  67% de son salaire net et en Suède 80% !  
 
Face à l’inégalité criante des salaires en France, quel père va pouvoir s’arrêter de travailler 18 mois sans conséquences lourdes pour le budget familial ? Utiliser l’aspiration légitime à faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes pour faire des économies sur le dos des familles et pour réduire le temps d’un des parents près de son enfant est scandaleux !
 
Faire bouger les mentalités passe par une politique sociale digne de ce nom qui ne s’attaque pas au pouvoir d’achat des familles ! Il faut augmenter l’indemnité du congé parental, créer 400 mille places de crèches, mettre en place un véritable service public de la petite enfance et impulser une vraie politique d’égalité professionnelle.
 
Pour y parvenir, nous avons des solutions : le gouvernement doit  avoir le courage politique de s’en prendre aux 25 milliards d’euros annuels de fraude aux cotisations patronales.
 
Laurence Cohen, responsable nationale du PCF, Droits des femmes/ Féminisme