le 26 novembre 2014
Par Laurence Cohen, le 26 novembre 2014
En ce jour marquant, du 40ème anniversaire de l’ouverture du débat sur l’Interruption Volontaire de Grossesse, je tiens à réaffirmer au nom du PCF, que ce droit chèrement acquis nécessite plus que jamais notre vigilance. Il s’agit sans aucun doute, de l’une des plus grandes conquêtes sociales de ce siècle, obtenue de hautes luttes, par la mobilisation des militantes et des associations féministes, de femmes et d’ hommes politiques ainsi que par le courage de Madame Simone Veil.
Or, on assiste depuis quelques temps à une recrudescence des mouvements anti-IVG, et à une certaine banalisation de propos injurieux et culpabilisateurs pour les femmes. Annuellement, en France, plus de 200 000 femmes ont recours à une IVG, chiffre stable depuis quelque temps. Et pourtant, force est de constater qu’il est de plus en plus difficile d’avorter en France. Les restrictions budgétaires qui ont cours, notamment dans le domaine de la santé publique ont des conséquences graves sur le recours à l’avortement dans notre pays.
Un rapport du Haut conseil à l’égalité a montré que 130 établissements pratiquant les IVG ont fermé dans notre pays au cours des dix dernières années. Marie George Buffet, députée, a déposé un projet de résolution pour réaffirmer « le droit fondamental à l’IVG en France et en Europe ». C’est un point d’appui pour toutes celles et tous ceux qui défendent ce droit, cette liberté. Les communistes sont et resteront mobilisés pour que l’IVG bénéficie de moyens humains et financiers permettant aux femmes d’avorter dans de bonnes conditions.
Laurence Cohen, responsable nationale du PCF, « Droits des femmes/ Féminisme », sénatrice du Val de Marne
le 25 novembre 2014
Les sociétés humaines sont évidemment marquées dans leur "inhumatité" par ce qui en est la cause profonde l'exploitation du travail. Les violences faites aux femmes et aux enfants inhérentes sans doute à nos origines animales lointaines, surmontées cependant par les sentiments amoureux fussent-ils à caractère sexuel et les nécessité de protéger la procréation et ce qui en résulte, ressurgissent en permanence.
Il ne sera jamais assez fait pour combattre ces héritages des plus obscures traditions qui règnent encore, parfois religions et idéologies aidant. Mais comment en voyant le reportage de mardi sur "le viol comme arme de guerre" ne pas inscrire cette atteinte abominable à la dignité, que sont les viols ?
Comment ne pas nous sentir coupables nous aussi lorsque l'on se tait ?
Comment, l'a dit très justement le chirurgien européen de l'établissement consacré aux soins des femmes victimes de viol, comment ne pas évoquer les responsabilités du colonialisme contre lequel peu se sont élevés au temps de sa mise en œuvre ?
Cela doit nous interpeler dans notre façon d'appréhender la construction sociale, et notamment comment faire par la loi une protection contre toute conception discriminatoire dans son fonctionnement.
Mais encore une fois il faut donner à l'école les moyens d'éducation indispensable non pas en prenant appui sur des concepts moralisants exprimés par des croyances, mais sur une approche scientifique de ce qui doit déterminer les relations humaines d'où la solidarité, le respect et la dignité ne peuvent-être dissociés
Car en fait, sommes nous si loin, toutes proportions gardées, tenant compte des développements historiques, de ces sauvages réflexes réitérés chaque fois que la société voit les injustices sociales se développer ?
le 25 novembre 2014
le 21 novembre 2014
En 2014, en France, en Europe et dans le monde, les violences faites aux femmes demeurent un fléau qui broie des vies, pouvant aller jusqu’au meurtre.
La société ne doit plus tolérer que le corps des femmes soit considéré comme un champ de bataille par certains hommes. Expression ultime du pouvoir qu’ils veulent exercer sur celles qu’ils considèrent comme des objets.
Les communistes sont mobilisés, aux côtés des militant-es féministes, pour faire reculer toutes ces manifestations de cruauté, de barbarie.
Pour bâtir une société d’égalité, il faut éradiquer ces violences qui s’exercent aussi bien dans l’intimité des foyers que dans la rue.
Plus d'infos :
http://www.
SAMEDI 22 NOVEMBRE, 14H30 PLACE DE LA BASTILLE
le 17 novembre 2014
Par Laurence Cohen, le 30 septembre 2014