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Malala : non à la terreur et à l’obscurantisme

Par Laurence Cohen, le 11 octobre 2012

Malala : non à la terreur et à l’obscurantisme

Au nom du Parti Communiste Français, je tiens à exprimer mon indignation vis-à-vis de l’acte barbare commis par les Talibans contre la jeune Malala.

Cette jeune adolescente de 14 ans se rendait à l’école, quand les terroristes l’ont volontairement prise pour cible, en voulant la tuer. Cette jeune fille défend depuis plusieurs années, les droits des femmes et la laïcité, en dénonçant la terreur perpétuée par les Talibans qui notamment ferment ou brûlent les écoles de filles. Malala a d’ailleurs reçu l’an dernier, de la part du gouvernement pakistanais, le premier Prix national pour la paix.

Un acte lâche, commis contre une jeune fille inoffensive mais aux idées offensives et qui dérangent leur idéologie terroriste.

J’apporte toute ma solidarité à Malala, et espère que son état de santé va rapidement s’améliorer. En attendant, j’appelle tous les démocrates, tous les progressistes à lui apporter leur soutien en exigeant notamment qu’elle puisse bénéficier d’une protection contre les extrémistes qui ont réitéré leur menace de mort à son encontre.

Laurence Cohen, responsable PCF Droits des Femmes/Féminisme

Réduction du congé parental : « La ministre se trompe de cible »

le 19 septembre 2012

Réduction du congé parental : « La ministre se trompe de cible »

La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, propose de réduire, tout en le rémunérant mieux, le congé parental d'éducation pour favoriser le retour des mères de famille sur le marché du travail. Ces dernières, selon la ministre, au bout de trois ans, «ont beaucoup beaucoup de difficultés à revenir sur le marché du travail». La ministre se trompe de cible : si les femmes en sortie de congé parental ont du mal à trouver de l'emploi, c'est surtout par ce qu'il n'y en a pas !

Le problème n'est pas de raccourcir le congé parental mais plutôt d'augmenter son niveau de rémunération. Aujourd'hui, les salaires des femmes étant inférieurs à ceux des hommes, ce sont les femmes qui le prennent pour que leur famille perde le moins de pouvoir d'achat.

En plus du maintien à 21 semaines du congé de maternité, le programme du Front de gauche propose d'instaurer un congé parental avec un revenu de 80% du salaire antérieur modulé par la prise en compte du revenu familial antérieur.

estivales du Front de Gauche : entretien croisé Colette Bocher et Nina Charlier

le 09 septembre 2012

estivales du Front de Gauche : entretien croisé Colette Bocher et Nina Charlier

L’université d’été du Front de Gauche qui s’est déroulée samedi 25 et dimanche 26 août sur le domaine universitaire de Saint- Martin-d ’Hères, Isère, avait inclus dans son programme fortement charpenté et exigeant un atelier intitulé : « Le sport, enjeu d’enjeu d’émancipation pour les femmes ».

Quoi de plus naturel que la commission Sport du PCF y contribue. Fondé sur une culture commune du débat, nourrit par les démarches de recherches, d’analyses et de concertations qui demeurent sans aucun doute aujourd’hui un acquis inégalé par d’autres formations politiques, la commission et ses membres font en sorte d’être présents pour écouter, entendre et comprendre, mais aussi pour apporter et partager. Présentes dans le débat animé par Élisabeth Legrand, Conseillère générale de l'Isère apparentée communiste, deux militantes féministes croisent leur regard et nous font vivre cet instant :

Nina Charlier, Pofesseure d’EPS, Syndicaliste du SNEP/FSU

Colette Bocher, membre de la commission sport du PCF, agrégée d’EPS, ancienne directrice de l’UNSS à Versailles

 

 

Pourquoi le sport des femmes est-il subversif ?

Nina Charlier :

Le sport demeure sous l’emprise de la sociabilité masculine. Il a fortement contribué à définir les contours de la virilité, apanage des hommes forts et séduisants, fer de lance de la domination du corps des hommes sur celui des femmes. Il s’exprime dans un domaine public qui n’est pas l’espace traditionnellement dévolu aux femmes. Comme en politique, il y a une lutte de visibilité. Rendre les femmes visibles dans le sport était jusqu’ici considéré comme une entorse à la bienséance. L’emprise de la société pour que l’espace familial reste l’espace des femmes, est le revers de la médaille de cette lutte. C’est ainsi que le sport, comme toutes les autres activités sociales, est sous l’emprise du genre. Pire même ! Car l’enjeu ne concerne pas que la visibilité. L’utilisation du corps, les conditions du jeu, les règlements, l’habillement, les compétitions l’affrontement, ont été des sources de conflits et des terrains de lutte sans cesse renouvelés.

A l’origine, les femmes ne pratiquaient que sous l’égide de la bienfaisance. Impossible pour elles de jouer en compétition officielle, gagner et obtenir des titres. Ni retirer le juste bénéfice de leur entrainement ou engagement. On perçoit cette orientation dans les « grandes courses populaires féminines » pour lutter contre le cancer du sein, ou la mucoviscidose par exemples. Événements où la presse ne tarit jamais ses éloges. Au cours du 20ème siècle, c’est dans un contexte très encadré que certaines activités se développent de manière plus favorable que d’autres : le tennis, activité de la bourgeoisie plutôt que le foot qui cumulait le handicap d’être pratiqué par des ouvrières rendant ainsi la démocratisation incertaine. Dans ce cas, c’est bien de double émancipation sociale et culturelle qu’il faut parler. Pour toutes ces raisons, ce sont les hommes qui dirigent le mouvement sportif féminin et qui lui imprime ses caractéristiques afin de préserver un espace spécifiquement masculin aux pratiques sportives. C’est sur la base de la différenciation des sexes que s’est construit le sport. Les « deux » sports ne pouvaient pas se ressembler.

Il y a aujourd’hui encore lutte entre la volonté émancipatrice des femmes et le rôle que la société patriarcale lui impose. Le sport peut être un des vecteurs de cette émancipation…

 

Quelles conditions réunir pour l'émancipation ?

Nina Charlier :

Isoler les pratiquantes des pratiquants n’œuvre pas pour une réduction des inégalités. Pratiquer les mêmes activités dans les mêmes conditions permettrait d’assurer un développement profitable aux femmes. Qu’elles soient techniques, tactique, physique les compétences sportives des femmes ont tout à gagner à la mixité. Les conditions vestimentaires, règlementaires, techniques ne devraient pas souffrir des « différences » trop souvent érigées en postulat indépassable. Pratiquer ensemble serait l’aboutissement logique d’une telle démarche afin que les femmes et les hommes accèdent à l’ensemble du patrimoine, sans discrimination de sexe ou de culture. Alors les stéréotypes qui génèrent exclusion et discrimination pourraient reculer afin que le corps des femmes ne soit plus soumis aux différentes formes de la domination masculine, habillement ou déshabillement.

 

Peut-on faire du sport une tribune pour l'égalité Homme- Femme ?

Nina Charlier :

Le sport peut alors devenir un laboratoire de l’égalité, mais à la condition expresse de tout mettre en œuvre pour que les femmes ne soient pas considérées que sous l’angle de développement esthétique ou de leur santé ou qu’elles soient soumises aux aléas culturels leur imposant tel code vestimentaire. On ne devrait pas admettre des pratiques qui trafiquent avec l’universalité, autorisent des particularismes qui agissent comme des réducteurs des pratiques en limitant les effets possibles de développement. De ce point de vue, la décision du CIO comme de la FIFA d’admettre des femmes voilées ne peut contribuer à l’émancipation par le sport. Au contraire, c’est une manière de dire aux femmes « vous voulez pratiquer, mais ce sont tout de même nous qui imposons nos conditions ».

Le sport féminin accuse encore du retard sur son homologue masculin. Il faut admettre l’absence endémique de dirigeantes sportives, l’incurie, voire (le sexisme des médias quand il s’agit de parler des femmes sportives, les inégalités d’accès persistantes à la totalité du champ sportif dans les mêmes conditions que les hommes. Et puis, cette lancinante question… toutes les conditions sont-elles acceptables pour les pratiquantes ? Si les JO ont été une tribune pour l’égalité (toutes les délégations comportaient au moins une femme et la presque totalité des épreuves étaient ouvertes aux femmes et aux hommes), le CIO a failli à sa mission en admettant que des femmes voilées puissent participer, organisant ainsi de fait une forme de pratique ségrégative.

Le sport des femmes accuse un tel retard, il faut considérer que le sport pouvait être un vecteur de l’émancipation des femmes. Et de l’émancipation à la subversion, il n’y a qu’un pas …

 

Comment le Front de Gauche et la commission sport du PCF peuvent-ils changer la donne?

Colette Bocher :

Les travaux du Front de Gauche, rassemblés dans le programme « Une autre ambition pour le sport français », ont servi de base aux discussions et propositions des assemblées citoyennes qui ont maillé les campagnes les élections présidentielle et législatives, dont le forum central d’Ivry, qui a rassemblé plus de 300 participant-e-s. Déjà à Ivry, le sport continuait d’être traité en « neutre » : le sport des hommes en lieu et place de celui des hommes et des femmes. Ce sont donc les sportives et les femmes elles-mêmes qui ont porté haut et fort leurs exigences d’égalité dans cette nouvelle prise de la Bastille.

En appui sur l’histoire de leurs batailles pour exister et se rencontrer au plus haut niveau, dont Alice Milliat, reste la figure emblématique, les femmes sportives ont repris, dans les débats, les publications, les interventions, y compris dans la presse nationale, le drapeau de leurs exigences. Et elles ont été entendues, écoutées, au point que sport et féminisme commencent à se nourrir mutuellement. La revue « Pour le Sport » a rendu compte des « 24 heures du Morbihan » où la question du sport des femmes a habité l’ensemble des étapes et Nicolas Bonnet m'a demandé de rédiger un article portant sur «  Les femmes à la conquête du sport et de l’égalité » en y ajoutant ce que dit le voile de l’oppression subie. Les colonnes de la Revue du Projet de juin 2012 consacrée aux « Sports, inscrits dans l’Humain d’abord » ont invité Catherine Louveau, sociologue, professeure en STAPS à l’Université de Paris-Orsay, à dire les inégalités et discriminations qui touchent les femmes dans le sport.La journée rencontre du CIDEFE le 28 Juin au siège du CNOSF, à Paris a permis à des sportives de haut niveau d’exprimer leurs frustrations et en contre partie, à des responsables de clubs de handball et de football féminin de dire combien le sport d’équipe des femmes constituait un socle de développement de valeurs plus humaines à promouvoir.

Ce créneau de l’inégalité femmes hommes dans le sport parait d’autant plus indispensable à éradiquer, que, selon Daniel Welzer-Lang ( Les hommes aussi changent ), le club sportif, la cour de récréation, la rue et l’armée sont des espaces de reproduction voire de culture du « virilisme ». Il faut donc s’y attaquer avec d’autant plus de force que la culture du club civil ne reste pas à la porte de l’école. Nina Charlier et moi avons entendu des filles de collèges de Brest en 2004, à l’occasion de la 1ère Biennale de l’égalité organisée en Bretagne, se plaindre des conduites discriminantes des garçons dans les espaces de mixité.

 

Le developpement d'espaces de mixité dans le sport n'est-il pourtant pas une piste à privilégier ?

Colette Bocher :

La mixité n’est pas l’égalité. C’est bien l’égalité qui est à construire. Les sportives ne la construiront pas seules. Bien qu’il soit important que ce territoire du sport des femmes ait ses émergences.

L’importance, à Grenoble avec cet atelier des Estivales Citoyennes, de la présence et de la parole de femmes communistes, sportives et féministes mérite d’être soulignée. Sans doute notre atelier a-t-il été trop perçu par le collectif d’organisation dans son ancrage sportif, et insuffisamment dans sa dimension de conquêtes féministes comme en témoigne, programmé à la même heure, deux portes plus loin, un débat sur « austérité, précarité, les femmes premières touchées ».

Nous avons écouté et rebondi sur toutes les initiatives menées par les clubs de villes, de quartiers, d’entreprises, scolaires, universitaires, les élu-e-s , pour promouvoir le sport et la place des femmes : chaque projet construit une part de l’édifice vers l’universalité des droits et mérite respect et encouragements !

Nous avons dénoncé l’absence de visibilité des sportives dans la presse, la télévision où, tournée la page des JO réapparaît l’hégémonie du foot masculin,et la carence de certaine presse régionale se permettant comme le quotidien Le Télégramme en Bretagne, d’assurer une absence totale de sport féminin, jour après jour.

Nous avons avancé l’idée de notre sortie impérative de la victimisation et mis du relief sur une des propositions issues de la journée du Cidefe : que les sportives deviennent journalistes pour remplacer les journalistes qui prétendent parler du sport ! Nous nous sommes félicité-e-s que les Jeux Olympiques de Londres nous aient apporté, outre l’image valorisée des sports collectifs féminins, basket, hand et foot , les remarquables commentaires d’assistantes comme Yannick Soudré, Valérie Nicolas, Marinette Le Pichon, et de Vanessa Boslak sur le saut à la perche…!

 

Quelles propositions pour poursuivre le combat politique ?

Colette Bocher :

La création d’une mission « Femmes et sports » à solliciter auprès de la Ministre des droits des femmes, s’impose avec approche chiffrée et initiatives décentralisées comme cela a existé, dans le sillage de la mission du Ministère de Marie George Buffet, et féminisation de toutes les instances de décision et de direction des mouvements sportifs et olympiques.

Mais surtout, la conquête de l’espace sportif et sa dévirilisation ne peut faire l’économie de son inscription dans les luttes féministes. De ce point de vue les Estivales Citoyennes ont été très ouvertes à une multitude de collectifs porteurs de combats pour l’égalité des droits dont « Osez le féminisme », « Femmes-égalité ». Nos propositions méritent d’être encore mieux relayées, comme elles le sont par « Femmes solidaires » dans la revue « Clara » . Non seulement on ne lâche rien, mais on prend place dans l’équipe des féministes !

Propos recueillis par François Perez

 

Tunisie: le PCF est solidaire du mouvement démocratique des femmes

le 14 août 2012

Tunisie: le PCF est solidaire du mouvement démocratique des femmes
Le Parti communiste français exprime sa solidarité avec le mouvement des femmes tunisiennes qui refusent le recul de leurs droits. La nouvelle constitution en préparation donnerait aux femmes un statut de "complémentarité" avec les hommes. Cette formule inacceptable suscite une inquiétude et une révolte légitime.
 
Les manifestantes, l'Association tunisienne des femmes démocrates, toutes celles qui ont placé l'espoir et l'exigence d'égalité et de justice dans la révolution tunisienne de janvier 2011, se mobilisent ou protestent à juste raison contre les projets réactionnaires et les dérives autoritaires du pouvoir islamiste et de ses alliés salafistes. Ces derniers cherchent à profiter de ces reculs pour nourrir  leur dangereuse conception d'un régime théoratique de répression idéologique et politique. C'est jusqu'à la culture qui est en danger.
 
Cette mobilisation des femmes pour l'égalité des droits montre que le souffle du soulèvement populaire tunisien n'est pas éteint. Tensions sociales, grèves générales, manifestations, montée des contestations et des revendications sociales et syndicales, recomposition et rassemblements à gauche...la société tunisienne n'accepte pas l'islamisation rampante et l'absence persistante de réponse aux attentes sociales, contre la pauvreté et le chômage.
 
Le Parti communiste français continue de se tenir fermement au côté des démocrates et des progresssistes de Tunisie et notamment des femmes tunisiennes qui ont joué un rôle majeur dans la chute de la dictature et pour les libertés.
 
Parti communiste français
 
 

COMMUNISTES FEMINISTES - Bulletin juin 2012

le 03 juillet 2012

COMMUNISTES FEMINISTES - Bulletin juin 2012

Attaques contre Taubira : Copé pris en flagrant délit de racisme et de misogynie

Par Ian Brossat, le 23 mai 2012

Attaques contre Taubira : Copé pris en flagrant délit de racisme et de misogynie

Hier, Jean-François Copé a appelé les électeurs du FN à voter pour les candidats de l’UMP aux législatives. Car « quand on vote Front national, on a la gauche qui passe » et « on a Taubira ».

Nicolas Sarkozy n’est plus président de la République, mais le recours à un bouc émissaire demeure bien ancré à l’UMP. En articulant sur la Garde des Sceaux sa parade nuptiale en direction de l’électorat de Marine Le Pen, la droite française montre son vrai visage. Elle est prise en flagrant délit de racisme et de misogynie. Chacun a bien compris que la droite cible Christiane Taubira à dessein. L'UMP est décidément prête à toutes les bassesses pour ramener au bercail l'électorat du FN.
Gageons que les électeurs sanctionneront à nouveau cette stratégie aussi consternante que méprisable.

Ian Brossat, Parti communiste français,

Parité aux élections : mauvaise foi et cynisme de l'UMP

Par Laurence Cohen, le 22 mai 2012

Parité aux élections : mauvaise foi et cynisme de l'UMP

Pour le Secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé, ne pas aboutir à la parité des candidatures Femmes/Hommes pour les élections législatives ne signifie qu’un simple « plaidé coupable».
Plutôt que d’appliquer la loi sur l’égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives, il se satisfait de reconduire les sortants dont 317 hommes. Après avoir défendu la parité dans les tandems titulaires/suppléants aux cantonales, ce qui a eu comme conséquence de réduire encore le nombre de femmes élues, l’UMP persiste et signe avec mauvaise foi et cynisme. Qu’importe les sanctions financières, ce parti préfère payer plutôt que d’appliquer les lois.
Le PCF, au sein du Front de gauche, présente aux élections législatives autant de femmes que d'hommes. La réelle égalité, dans tous les domaines de la vie doit commencer par une juste représentation dans les instances politiques.

Laurence Cohen, Responsable de la commission nationale « Droits des femmes/féminisme »

Abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel, inconséquent et irresponsable

Par Laurence Cohen, le 04 mai 2012

Abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel, inconséquent et irresponsable

Le Conseil Constitutionnel, saisi par un ancien député condamné pour harcèlement sexuel, a purement et simplement abrogé la loi concernant cette violation de l’être humain, c’est irresponsable. Si une association de victimes de harcèlement avait également alerté le conseil constitutionnel sur le caractère flou de la définition du harcèlement sexuel, il est évident que le vide juridique immédiat créé par la décision du conseil constitutionnel est dangereux.
Avec cette décision, aucun recours n’est possible pour les femmes victimes de harcèlement. Les procès en cours sont désormais caducs. Les auteurs de harcèlement sexuel sont absouts de toutes poursuites et resteront impunis.
Cette décision lourde de conséquences pour les femmes nous laisse entrevoir une fois de plus la banalisation du machisme et des violences qu’elles subissent.

Le Conseil constitutionnel aurait du attendre la mise en œuvre d’une législation à la hauteur des enjeux, comme le réclament de nombreuses associations féministes. Nous les soutenons totalement.
Ainsi, nous demandons, dans l’immédiat, que le Conseil constitutionnel revienne sur sa décision et que la loi actuelle, même imparfaite, continue à être appliquée jusqu’au vote d’une nouvelle loi.
Cela devra être l’une des priorités de la future Assemblée Nationale, c’est ce que portent les candidates et candidats communistes avec le Front de Gauche aux élections législatives.

Pour le PCF, Laurence Cohen, responsable de la Commission « droits des femmes/féminisme »,

« Non à l'autorisation parentale pour la contraception des mineures »

Par Laurence Cohen, le 27 avril 2012

« Non à l'autorisation parentale pour la contraception des mineures »

Le PCF s'insurge contre les propos tenus par Nicolas Sarkozy qui tendent à demander l’autorisation des parents pour que les jeunes filles mineures obtiennent le droit à la contraception. C’est, pour elles, la remise en cause de l’anonymat et du libre accès à ce droit.

Pendant ces cinq années de gouvernance, le Président de la République a orchestré une politique de casse des centres IVG, baissé les subventions des Plannings familiaux et désormais il emboîte le pas de Mme Le Pen qui, au nom de l’ordre moral, veut remettre en cause le droit à l’avortement.

Trop, c’est trop. Nous devons, au contraire, développer les campagnes d’information en milieu scolaire, ce qui suppose d’arrêter la casse de l’Education nationale, en redonnant les moyens nécessaires aux Plannings familiaux et surtout en respectant le droit des femmes à la maîtrise de leurs corps.

Le 6 mai nous mettrons la dynamique du Front de Gauche au service des droits des femmes en votant François Hollande pour battre Nicolas Sarkozy afin que de telles mesures ne voient jamais le jour.

 

IVG : Marine Le Pen, les femmes ne lui disent pas merci !

le 09 mars 2012

IVG : Marine Le Pen, les femmes ne lui disent pas merci !

Depuis quelques jours, des propos sordides tournent en boucle dans la bouche de Marine Le Pen et de ses amis qui n'ont rien trouvé de mieux que de s'en prendre à l'IVG, assimilée selon eux, à des avortements « de confort » ! Alors que le 8 mars est la journée internationale pour les droits des femmes, Marine Le Pen s'attaque à une conquête majeure des femmes arrachée par tant de luttes et de souffrances.

Finie la comédie sur le visage prétendument moderne de l'extrême droite française. Finie la prétendue « dédiabolisation du FN ». Madame Le Pen se révèle aux Françaises et aux Français telle qu'elle est réellement : une réactionnaire de la pire espèce, à ranger du côté des fanatiques des mouvements Pro-vie. Marine Le Pen, les femmes ne lui disent pas merci !

Le Front de gauche avec son candidat Jean-Luc Mélenchon combat, aux côtés des  mouvements féministes, les idées réactionnaires de l'extrême droite. Les responsables du Front de gauche parmi lesquels Pierre Laurent et Marie-George Buffet, ainsi que  la commission nationale du PCF Droits des femmes/ féminisme seront présents ce soir à la manifestation pour les droits des femmes, au départ de Bastille à 18h30.