le 18 avril 2012
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le 11 avril 2012
Débat. Assemblée du Front de Gauche sur les femmes au travail.
« Le 14 ? Bien sûr qu'on y sera, ce sera un raz-de-marée, encore mieux que la Bastille ! » Réunies au sein de l'assemblée citoyenne organisée jeudi par le Front de gauche, syndicalistes ou militantes, elles sont, semble-t-il, galvanisées par le parcours du candidat Jean-Luc Mélenchon. Pourtant la route vers l'égalité avec les hommes est encore longue… En débat ce soir là, la condition féminine dans le monde du travail. Postière, employée dans la grande distribution, comédiennes ou assistante sociale, les témoignages se succèdent. Le tableau que dresse Virginie Cava, déléguée syndicale nationale Carrefour hypermarché, fait froid dans le dos. Caissières, bouchères, boulangères ou magasinières, elles font face à des horaires de travail subis pour des salaires de misère. Résultat : elles complètent avec un deuxième emploi et jonglent avec la vie familiale, quand la maladie professionnelle ne pointe pas le bout de son nez. Au final, avec une retraite de 800 euros par mois, elles continuent à travailler. « Nous sommes des esclaves des temps modernes », résume Virginie Cava.
Au conseil général des Bouches-du-Rhône, on joue plutôt sur le temps de grossesse, décompté de la carrière alors que toutes les conditions d'évolution sont remplies, assure Valérie Marque, déléguée syndicale CGT. Tandis que pour le spectacle vivant, Catherine Lecoq, chanteuse, comédienne et militante au collectif 13 Droits des femmes, constate qu'il vaut mieux « être mince, blonde et avoir 20 ans » pour espérer décrocher un rôle sans trop de soucis… Au-delà du constat, Isabelle Pasquet (PCF), Sénatrice des Bouches-du-Rhône, a fait état d'une partie des propositions du Front de Gauche pour les droits des femmes. « Nous voulons déconstruire la représentation sexuée des métiers par le biais de l'éducation, établir des sanctions financières pour le non respect de l'égalité salariale ou encore créer une commission avec obligation de résultat pour contrôler la mise en œuvre de la loi », énonce l'élue.
Contre « le système capitaliste patriarcal », les militantes promettent d'être sur tous les fronts, petite enfance, droit à l'avortement ou violences faites aux femmes.
La Marseillaise, samedi 7 avril 2012
le 09 avril 2012
le journal électronique de la fédération de la Drôme du PCF |
14 Avril MEETING à Marseille avec Jean Luc Mélenchon
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Le retour de la gauche de combat
« Nous avons allumé la lumière. » Prise isolément, cette phrase que Jean-Luc Mélenchon distille çà et là pour expliquer la démarche fondamentale et presque fondatrice du Front de gauche peut paraître présomptueuse. Elle ne l’est pas. Héritiers que nous sommes d’une illustre tradition politique qui a toujours marié la justice à l’égalité et fiers – oui fiers ! – de notre axiome marxien adossé aux piliers des concepts républicains, nous entendons cette phrase du candidat à la présidentielle comme l’un des plus beaux symboles du renouveau de la politique. Celui du retour à « quelque chose » d’assez sacré : l’Idée. Mais aussi celui du début « d’autre chose » : une gauche à la main ferme.
Le peuple a de la mémoire. Alors que nous vivons le temps des remuements essentiels (la crise, le capitalisme, le développement, etc.), nous connaissons l’histoire contemporaine, qui, trop souvent, a vu la gauche s’accommoder du « principe de réalité », provoquant ce que certains pouvaient considérer comme un éternel recommencement : une espérance suivie d’une déception…
À moins de trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette hypothèque sur l’espoir semble levée par la dynamique et la crédibilité du Front de gauche. Si nous n’aimons guère accorder trop de place aux logiques des sondages, néanmoins, les dernières enquêtes d’opinion réchauffent le cœur et l’esprit et témoignent que le Front de gauche vient de gravir une marche importante, comme nous le pressentions.
Qu’on se le dise, la gauche de combat, soutenue par un corps électoral solide, est de retour ! Il était temps. Non ?
Ne le cachons pas. La verve et l’intelligence oratoire de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas pour rien dans l’accélération de ce processus populaire, dont nous ne mesurons pas encore toutes les possibilités. Lui-même le répète à souhait : « Nous défendons des idées, pas un guide suprême ou un leader. » Tous les artisans de la campagne du Front de gauche présents sur le terrain peuvent en témoigner.
Grâce à la diffusion dans le corps social d’un discours de très haute ampleur programmatique, associé à l’élaboration d’arguments offensifs qui ne cèdent plus un mètre de terrain à qui que ce soit, tout devient possible, y compris l’appropriation et la diffusion des idées.
On ne s’indigne plus seulement, on propose, on politise. L’ambition est si énorme que nous en tremblons de désir. Pour la première fois depuis des lustres, une grande partie du peuple de gauche, jadis déçu, parfois désespéré parce que trahi par la mise en œuvre systématique d’une véritable pédagogie du renoncement, se sent de nouveau concernée.
Ce n’était pas « la » politique qui les avait quittés, mais la confiance dans sa capacité à changer leurs vies. Ils savent désormais qu’ils ont un rôle à jouer… Il y a du bonheur à réinventer l’avenir. Le Front de gauche, qui voit plus loin que l’horizon et affranchit ceux qui ont souffert d’années d’humiliations, a pour objectif de réveiller et/ou d’éveiller les consciences.
En y parvenant, il redonne aussi de la dignité à tous les citoyens, il les aide à devenir eux-mêmes des acteurs d’idées et des propagateurs du bien commun. « Le Front de gauche, c’est quelque chose de plus grand que nous », clame le candidat.
Ce quelque chose porte un nom : la révolution citoyenne. Et une méthode : l’insurrection civique. PCF-Drôme |
le 05 avril 2012