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Féminisme / Communisme - Juin 2010

le 01 June 2010

Féminisme / Communisme - Juin 2010
Féminisme/Communisme - Juin 2010

Féminisme / Communisme - Mai 2010

le 28 May 2010

Féminisme / Communisme - Mai 2010

Voile intégral : la droite n'a que faire du droit des femmes

le 20 May 2010

Voile intégral : la droite n'a que faire du droit des femmes

Le PCF se bat contre toute forme de domination, d'exclusion et de non respect de la dignité des femmes.

Droits et libertés pour les femmes sont un combat essentiel de tous les jours. En ce qui concerne le voile intégral, signe d'enfermement des femmes, on peut agir de manière efficace dans le cadre de la loi contre les violences faites aux femmes, qui est malheureusement aujourd'hui bloquée au Sénat.

Mais à droite, on justifie ce projet de loi par la sécurité publique. Je rappelle que la loi prévoit déjà que tout individu doit se découvrir pour des questions de sécurité. Le conseil d'État, en rendant un avis défavorable au projet gouvernemental, a fait des propositions précises à ce sujet.

Le projet de loi gouvernemental est donc bien une opération de manipulation de la droite qui cherche à stigmatiser, à diviser.

Les député-e-s communistes et républicains se sont prononcés à l'unanimité moins un, contre cette opération, dénonçant l'instrumentalisation de la question du voile intégral à des fins politiciennes. En leurs noms, Alain Bocquet et moi-même, lors de ma rencontre avec le Premier Ministre, avons souligné que ce faux débat, loin d'être utile au respect des droits des femmes, est, en fait , un outil de diversion. Il a été alimenté par les arguments nauséabonds sur l'identité nationale. Il est porteur de graves dangers. Et voilà qu'aujourd'hui on entend justifier ce projet de loi au nom des bases judéo-chrétiennes de l'Europe !

Je voudrais rappeler à ceux qui l'ont oublié, qu'en 2005, lors du référendum sur le traité constitutionnel, nous nous sommes battus avec détermination pour faire entendre que l'Europe ne saurait être fondée sur ces références. Non, l'Europe doit se construire sur les droits, les libertés, le progrès social et le vivre ensemble. C'est précisément ce qui fonde notre conception de l'Europe et de la France.

Le PCF sera de tous les combats pour construire, avec chaque femme et chaque homme, une société de partage, une société de justice sociale, une société où les femmes et les hommes vivent égaux, cette société que le gouvernement et la droite nous refusent.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 19 mai 2010.

Des parlementaires s’engagent : pas de maîtrise du sida sans recul des inégalités entre les hommes et les femmes

le 17 May 2010

Communiqué de presse EQUILIBRES & POPULATIONS   Mercredi
 28
 avril,
 le
 jour
 même
 où
 se
 déroulait
 à
 Genève
 la
 réunion
 du
 conseil
 d’administration
 du
 Fonds
 mondial
 contre
 le
 sida,
 la
 tuberculose
 et
 le
 paludisme,
 des
 députées 
se 
mobilisaient 
pour 
interpeller 
les 
décideurs
 
sur 
la 
nécessité
 que 
la France se place, au niveau mondial, comme leader d’une meilleure prise en compte des femmes dans la lutte contre le vih. Sous la présidence des députées Marie-George Buffet (1), Danielle Bousquet (2), Henriette Martinez [(3)->#ancre3] et Marie-Jo Zimmermann (4), une centaine de parlementaires, responsables ministériels, organisations de la société civile et chercheurs, ont tenté de répondre à la question : « Vih/Sida : comment donner aux femmes des pays en développement les moyens de se protéger ? ».   Dès 1990, les statistiques ONUSIDA/OMS révélaient que le taux d’infection à vih augmentait plus rapidement chez les femmes et que, dans la plupart des pays en développement, il y avait plus de femmes nouvellement contaminées que d’hommes. Et vingt ans après, en Afrique subsaharienne, les femmes représentent 60% des personnescontaminées (contre 37% en 2001) et 75% des nouvelles infections chez les 15-24 ans.   L’anthropologue Françoise Héritier, grande témoin de cette matinée d'interpellation, a conclu en faisant état de la double nécessité, d’une part de contribuer à la modification du statut des femmes et des rapports femmes-hommes, d’autre part de développer des outils de prévention dont les femmes puissent avoir le contrôle (préservatif féminin, recherche sur les microbicides dans le respect des normes éthiques).   A partir de cette analyse partagée, des recommandations (voir en annexe ci-dessous) élaborées par les organisations de la société civile partenaires de l’événement (Equilibres & Populations, le Mouvement Français pour le Planning Familial, AIDES et l’interassociatif « Femmes et vih »), seront soutenues par les quatre députées auprès de leurs collègues des deux assemblées parlementaires, auprès du gouvernement et auprès des institutions multilatérales compétentes. Elles invitent notamment à ce que davantage d'argent soit consacré à la lutte contre le sida, mais aussi et de façon tout aussi urgente qu’une partie de ces fonds soient consacrés à davantage de programmes de prévention en direction des filles et des femmes, en particulier africaines, et d'une meilleure prise en compte des relations inégalitaires entre les femmes et les hommes, et ce en cohérence avec le nouveau plan d’action lancé en mars 2010 par ONUSIDA [(5)->#ancre5]. C'est une question de justice, d'efficacité des politiques, et de bon usage des budgets. <div style="width: 780px; background-color: red; color: white; font-size: 40px; font-weight: 800; text-align: center;">Femmes, 
genre
 et 
efficacité 
des
 politiques
 de 
lutte 
contre 
le 
sida

</div> «
Les
 pays 
devraient 
procéder 
à
 une
 mobilisation 
politique 
et 
sociale 
massive 
afin 
de 
lutter 
contre
 les 
inégalités 
liées 
au
 sexe, 
les 
normes 
sexuelles 
et 
leur 
rôle 
dans
 l’accroissement
 des 
risques
 et
 de
 la
 vulnérabilité 
au 
vih
». Kofi 
Annan, 
ex‐secrétaire 
général
 de 
l’ONU,
 dans 
ses 
recommandations 
pour 
lutter 
contre 
le 
sida
 (juin
2008)   Contexte 
et 
problématique   D’après
 le
 dernier
 rapport
 d’ONUSIDA
 «
 l’épidémie
 mondiale
 de
 sida
 ne
 pourra
 pas
 être
 inversée, 
et 
les 
gains 
réalisés 
au 
niveau 
de l’élargissement
 de
 l’accès
 aux
 traitements
 ne
 pourront
 pas
 être 
maintenus, 
si 
l’on 
ne 
réussit 
pas 
à 
réduire 
davantage 
le 
taux 
des 
nouvelles
 infections
 à
 vih
 ».
 Or,
 toutes
 les
 données
 disponibles
 montrent
 que
 ce
 taux
 ne
 reculera
 pas
 sans
 une
 meilleure 
prise 
en
 compte, 
à
 la
 fois, 
des 
besoins 
spécifiques 
des 
femmes
 et
 des
 relations
 femmes‐hommes.   Dès 
1990, 
les 
statistiques 
ONUSIDA/OMS
 révélaient 
que 
le 
taux
 d’infection 
à 
vih 
augmentait
 plus
 rapidement
 chez 
les 
femmes,
 et 
que 
dans
 la
 plupart 
des 
pays
 en
 développement,
 il 
y 
avait 
plus 
de
 femmes
 nouvellement
 contaminées
 que
 d’hommes.
 Vingt
 ans
 après,
 en
 Afrique
 subsaharienne,
 les
 femmes
 représentent
 60%
 des
 personnes
 contaminées
 (contre
 37%
 en
 2001)
 et
 75%
 des
 nouvelles
 infections 
chez 
les 
15‐24
ans.   Certes,
 les
 femmes
 sont
 biologiquement
 plus
 exposées
 que
 les
 hommes
 à
 la
 transmission
 du
 virus
 du
 sida.
 Mais
 les
 femmes
 ont
 surtout
 à
 faire
 face
 à
 de
 multiples
 facteurs
 socioculturels,
 économiques
 et 
juridiques 
qui 
les 
fragilisent 
face 
à 
la 
pandémie,
 en
 particulier :

  • - la 
dépendance
 économique 
dans 
laquelle
 elles 
sont 
nombreuses
 à
 être 
maintenues,
  • - leur 
niveau 
de 
scolarisation, 
inférieur
 à 
celui 
des 
hommes,
  • - la 
difficulté 
d’utiliser, 
dans
 une 
situation 
d’inégalité 
flagrante
 des 
sexes,
 les 
moyens
 existants 
de
 protection 
des 
relations
 sexuelles,
  • - les 
violences 
et 
les 
rapports
 sexuels
 forcés,
  • - la
 nécessité,
 vitale
 dans
 un
 certain
 nombre
 de
 situations
 économiques,
 de
 recourir
 à
 des
 rapports
 sexuels
 contre 
de 
l’argent,
  • - leur 
manque
 d’accès
 à 
l’information
 et
 aux
 outils
 de 
prévention,
  • - le
 déni, 
ou 
la 
non 
application
 de 
leurs 
droits 
les 
plus 
élémentaires.
  Si 
on 
le 
veut, 
il 
est 
pourtant 
possible 
d’agir 
sur 
cet 
environnement.
 Il
 est
 donc
 plus 
que 
temps,
au
 moment 
où
 la 
communauté
 internationale 
évalue 
l’efficacité 
de 
ses 
stratégies 
de 
lutte 
contre 
le
 sida,
 que 
des 
politiques 
volontaristes 
soient 
mises 
en 
place.   La
 France 
se
 positionne 
historiquement
 comme
 un
 des 
pays 
majeurs 
dans 
la 
lutte 
pour 
l’égalité
 des
 droits
 et
 contre
 le
 sida.
 Elle
 consacre
 à
 cette
 lutte
 une
 part
 importante
 de
 son
 aide
 en
 matière
 de
 santé
 (autour
 de
 360
 millions
 d’euros
 en
 2009),
 un
 effort
 qui
 reste
 insuffisant
 par
 rapport
 aux 
besoins 
et 
qu’il 
est 
donc
 crucial 
d’accroître.
 Mais 
il
 est 
tout 
aussi 
important
 que
 la
 France 
se 
place 
comme
 leader 
de 
la 
question 
du 
genre 
au 
niveau 
mondial
 dans 
la 
lutte 
contre 
le
 VIH,
 tant
 au
 sein
 des
 institutions
 internationales
 dans
 lesquelles
 elle
 siège
 que
 via
 son
 aide
 bilatérale.
 Pour
 ce
 faire,
 elle
 doit
 allouer
 notamment
 les
 ressources
 en
 conséquence,
 et
 ce
 en
 cohérence
 avec
 le
 Plan 
pour 
une 
action accélérée
 au
 niveau 
des 
pays 
en 
faveur 
des 
femmes, 
des
 filles 
et
 de 
l’égalité 
des 
sexes 
lancé 
en
 mars
 2010 
par
 l’ONUSIDA.
 L’efficacité 
des 
politiques
 et
 le
 bon
 usage
 des
 budgets 
en
 dépendent.   Ce 
que 
la
 France
 doit 
faire   A
 l’heure
 où
 la
 recherche
 scientifique
 montre
 qu’en
 permettant
 l’accès
 aux
 traitements,
 à
 la
 prévention 
et
 à
 la 
prise 
en 
charge 
aux 
personnes 
vivant 
avec 
le 
VIH, 
la 
courbe 
de
 la
 transmission
 chuterait
 de
 manière 
exponentielle 
en 
quelques
 années,
 en
 ouvrant
 pour
 la
 première
 fois 
dans
 l’histoire 
de 
l’épidémie 
la
 voie 
à
 l’éradication
 du 
VIH/sida
 dans 
le 
monde,
 il
 est
 plus
 que
 jamais important
 que
 la
 France 
tienne 
ses 
engagements
 en
 matière 
d’Aide
 Publique 
au 
Développement
 (APD), 
et
 en 
particulier
 :
  • - qu’elle
 œuvre
 afin
 de
 garantir
 l’accès
 universel
 au
 dépistage,
 aux
 traitements
 et
 à
 la
 prise
 en
 charge, 
promis 
pour 
2010 
lors 
du 
Sommet
 du
 G8
 de
 Gleneagles 
en 
2005
;
  • - qu’elle 
consacre
 le
 0,7%
 de
 son
 Revenu 
National 
Brut 
à 
l’aide 
au 
développement
 afin 
d’atteindre
 les 
Objectifs
 du 
Millénaire
 pour 
le 
Développement,
 dont
 le
 0,1%
 à
 l’APD
 en 
santé
;
  • - qu’elle
 œuvre
 pour
 que
 la
 communauté
 internationale
 arrive
 à
 un
 consensus
 sur
 la
 mise
 en
 place 
d’une
 taxe
 sur 
les 
transactions
 financière 
et 
d’échange.
  Plus 
spécifiquement
 : 1)
 Nous 
exhortons
 les 
décideurs 
français
 à
 prendre
 en 
compte 
les 
besoins 
spécifiques 
des
 femmes
 et
 à
 intégrer
 l’approche
 genre
 dans
 leurs
 programmes
 de
 recherche
 en
 matière
 de
 lutte
 contre 
le 
sida.   En 
particulier,
 nous
 leur 
demandons :
  • - d’investir
 dans
 des 
essais 
d’interventions 
en 
recherche
 sociale 
centrés 
sur 
les
 changements
 de
 comportements 
contribuant 
à 
une 
évolution 
positive
 des 
relations
 entre 
femmes
 et 
hommes
;
  • - d’estimer
 systématiquement
 l’impact
 sur
 les
 femmes
 des
 programmes
 de
 prévention,
 en
 particulier
 ceux
 centrés
 sur
 les
 hommes
 (exemple
:
 la
 circoncision
 masculine),
 et
 de
 conditionner
 le
 développement
 à
 grande 
échelle 
de 
ces 
programmes
 au 
fait 
qu’ils
 ne
 doivent
 pas
 creuser
 les 
inégalités 
hommes‐femmes.
  • - d’augmenter
 les
 financements
 pour
 la
 recherche
 sur
 les
 outils
 de
 prévention
 dont
 les
 femmes
 auraient
 la
 maîtrise 
(microbicides, 
nouveaux
 modèles
 de 
préservatif 
féminin).
  2)
 Nous
 exhortons
 aussi
 les
 décideurs
 français
 à
 entreprendre
 et
 soutenir
 des
 actions
 pour
 lutter
 contre
 les
 facteurs
 de
 vulnérabilité
 des
 femmes
 face
 à
 la
 pandémie,
 tout
 en
 impliquant 
les
 hommes.   En
 particulier, 
nous
 les 
appelons
 à
 :
  • - garantir
 la
 transversalité
 de
 l’approche
 genre
 dans
 tous
 leurs
 programmes
 de
 lutte
 contre
 le
 sida
;
  • - garantir
 une
 meilleure
 information
 sur
 le
 préservatif
 féminin,
 en
 financer
 une
 distribution
 gratuite,
 et 
le 
promouvoir
 activement 
auprès
 des 
autres
 bailleurs
  • - appuyer
 les
 programmes
 de 
prévention 
qui 
intègrent
 planification 
familiale, 
vih 
et 
lutte 
contre
 les
 violences
;
  • - soutenir
 la
 promotion
 des
 droits
 en
 matière
 de
 sexualité
 et
 de
 procréation
 et
 les
 actions
 qui
 luttent
 contre
 les
 blocages
 socioculturels
 à
 leur 
application.
  3)
 Nous
 exhortons
 enfin
 les
 décideurs
 français
 à

 placer
 les
 «
 inégalités
 de
 genre
 »
 au
 coeur
 du
 dialogue
 politique
 avec
 les
 pays
 partenaires
 et
 au
 sein
 des
 instances
 internationales 
de 
coopération   En 
particulier, 
nous
 leur
 demandons:
  • - de
 plaider
 pour
 que
 les
 nouveaux
 mécanismes
 de
 financement
 innovants
 contribuent
 aux
 financements
 d’outils 
et
 de
 programmes 
qui 
répondent
 aux
 besoins 
spécifiques 
des 
femmes
 et 
à
 la
 lutte 
contre 
les
 inégalités 
femmes‐hommes
;
  • - d’encourager
 leurs
 partenaires
 à
 respecter
 effectivement
 la
 Convention
 de
 l’ONU
 sur
 l’élimination
 de
 toutes
 les
 formes
 de
 discrimination
 à
 l’égard
 des
 femmes
 (CEDEF)
 et
 sa
 transcription 
en 
droit 
national,
 ainsi 
que 
la 
levée 
des 
réserves 
qui 
la 
dénaturent 
et 
la 
signature
 de
 son 
protocole
 additionnel.
  1) Présidente du groupe d’études « sida » à l’Assemblée nationale. <a name="#(2)"> (2) Vice-présidente de l’Assemblée nationale. 3) Présidente du groupe d’études « population et développement ». 4) Présidente de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. 5) Plan pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes, des filles et de l’égalité des sexes lancé en mars 2010 par l’ONUSIDA http://data.unaids.org/pub/Report/2010/jc1794_agenda_for_accelerated_country_action_fr.pdf

28 & 29 mai 2010 : Le Planning Familial ouvre ses portes

le 14 May 2010

28 & 29 mai 2010 : Le Planning Familial ouvre ses portes

Les 28 & 29 mai 2010, le Planning Familial ouvre ses portes et lance sa campagne pour le remboursement de tous les contraceptifs

En 2009, vous étiez à nos côtés ! En 2010 qu'allons nous faire ensemble ?

 

 

L'an dernier vous avez signé la pétition de défense des missions du Planning Familial comme 200.000 personnes l'ont fait. Suite à votre mobilisation, l'Etat a annoncé le maintien des financements des actions d'information jusqu'en 2011. Une vigilance permanente est nécessaire pour que cette annonce soit suivie d'effet et surtout qu'elle perdure ! En effet, les menaces qui pèsent sur la pérennité du monde associatif sont de plus en plus réelles. 

 

Nous avons toujours besoin de vous à nos côtés !

 

Le vendredi 28 et le samedi 29 Mai, Le Planning Familial ouvre ses portes et lance deux campagnes : l'une d'appel à soutien et l'autre pour le remboursement de tous les contraceptifs.

On compte sur vous pour discuter, échanger, nous soutenir et mieux nous connaître !

 

Dans la Vienne, les militantEs du Planning Familial vous accueilleront :

→ Association départementale de la Vienne,

22 rue du Fief des Hausses (les Couronneries) à Poitiers

tel 05.49.47.76.49. Email : planning.familial-ad86@wanadoo.fr

Le samedi 29 mai après-midi de 15 à 17h dans ces locaux, rue du Fief des Hausses à Poitiers.

 

Ensemble pour que riment Liberté et Plaisir, Egalité avec femmes et hommes pour toutes les sexualités !

A bientôt

Le Planning Familial

 

Pour connaître l'adresse de l'association la plus proche, rendez vous sur le site internet du planning en cliquant ici.

Le Planning Familial est désormais sur Facebook : http://www.facebook.com/ConfederationPlanningFamilial

N'hésitez pas à "aimer" cette page, à la partager sur votre propre page, à la faire connaître à vos amiEs !

Déclaration d'Alain Bocquet

le 11 May 2010

Déclaration d'Alain Bocquet

Je le déclare solennellement : les députés communistes, républicains, du parti de gauche sont fermement opposés au port du voile intégral, tout comme ils combattent les extrémismes et dérives sectaires et les formes de domination, notamment celles qui conduisent à l'exclusion et au non respect de la dignité des femmes.

Une identité ne saurait être contrainte, une citoyenneté amputée. La citoyenneté doit se vivre pour toutes et tous, partout, à visage découvert.

Votre proposition de résolution, loin de lutter contre l'enfermement des femmes et le respect de leurs droits, est un pas supplémentaire vers la diversion et la division.

Je ne résiste pas à citer des extraits d'une chronique qui éclaire utilement, le fond de vos intentions. Elle s'intitule « La burqa en folie ».

« Et voilà, c'est reparti. Sous aucun prétexte les Français n'auraient voulu rater cette occasion de s'étriper à propos d'un faux problème hissé à la hauteur d'un drame national (…) A la place des hommes éminents qui nous gouvernent, je me serais posé deux questions.

D'abord, n'est-on pas en train, avec notre trop-plein de réglementations sur les moeurs, sur l'habillement, de ressembler à ceux que nous avons le dessein de combattre, ces extrémistes islamiques qui légifèrent à tire-larigot sur tous les détails de la vie quotidienne ? Ensuite, cette question va-t-elle contribuer à pacifier ou à exciter un débat public déjà électrique, pour ne pas dire explosif ? (…) Alors, qu'on ne nous parle pas de la dignité de la femme ! Les deux milles porteuses de burqa, en France, sont des otages de la politique. Elles ne sont qu'un enjeu dérisoire où les droits de la femme comptent peu, mais où comptent beaucoup, en revanche, les élections de 2012, voire de 2017. »

Cette chronique n'est pas parue dans l'Humanité-Dimanche, mais dans Paris-Match sous la plume de Jean-Marie Rouart, de l'Académie française.

A l'évidence, la dignité et les droits des femmes méritent mieux que votre instrumentalisation politicienne du voile intégral. Sans citer toutes les discriminations dont elles font l'objet, je vous rappelle que 2 millions de femmes sont victimes en France de violences conjugales… Malgré cela, la loi votée ici même le 25 février contre les violences qu'elles subissent, est bloquée au Sénat ! Qu'attend le gouvernement ?

Pour ce qui concerne le voile intégral, là où l'appel à l'intelligence plutôt que d'exciter les peurs, l'éducation, le dialogue, la médiation et la pédagogie permettraient d'agir contre son port et sa banalisation, vous préférez l'autoritarisme.

Vous imposez la politique de la force là où la force de la politique prendrait tout son sens.

Ce renoncement à convaincre est symptomatique de votre gestion autoritaire de notre société. Et ce choix constitue en lui-même un échec. Echec d'autant plus grave que les dispositions légales que vous voulez imposer ne règleront rien, quand les moyens existent déjà pour faire face au problème. Le Conseil d'Etat l'a rappelé avec pertinence. Elles ne feront donc que nourrir les rancœurs, les incompréhensions et radicaliser les comportements et favoriser les effets pervers du mimétisme.

Du reste, n'est-ce pas l'un des buts recherchés ?

Finalement, prêts à tout pour maintenir votre domination, vous n'hésitez pas, en confortant les extrémistes les plus radicaux, à crisper les relations sociales et à créer les conditions d'un dérapage. Bien évidemment, il n'est pas question pour nous de penser que gouvernement et majorité agissent par aveuglement.

En janissaire zélé d'un président désavoué par une majorité croissante de Français, l'UMP apporte sa pierre au projet de Nicolas Sarkozy d'enrayer le rejet dont sa politique est l'objet.

Durement sanctionnés aux régionales et mobilisés par l'objectif de faire exploser notre système de retraite, vous allez puiser à l'extrême-droite les moyens de préparer les échéances de 2012, en tentant de débaucher l'électorat Front national. Mais souvenez-vous, il arrive souvent que l'original soit préféré à la copie !

L'économie et la société françaises sont au plus mal : 7 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, les inégalités se creusent avec en haut de la pyramide, un quarteron de patrons et d'actionnaires cumulant stock-options, retraites-chapeaux, dividendes.

Vous aimez les lois ! Qu'attendez-vous pour interdire les licenciements boursiers ou taxer au même niveau que les salaires, les centaines de milliards d'euros de profits financiers des grands groupes ?

Ce que vous voulez en réalité, c'est que la France regarde ailleurs que là où elle souffre. Pourtant, nos concitoyens voient clairement que la France du CAC 40 croule sous les cadeaux fiscaux, tandis que le monde du travail et la jeunesse « black blanc beur » qui subit l'indignité du chômage, accumulent les difficultés.

Cette réalité sape les fondements des valeurs de notre République. Un récent sondage Sofres-logica s'en fait l'écho. Liberté, Egalité, Fraternité : toutes ces valeurs sont en net recul dans notre pays, faute à la crise et au chômage qui déchirent le tissu social et taraudent le projet républicain.

Sous l'effet des tours de vis (et désormais la rigueur) appliqués à l'ensemble des ministères sociaux (de l'école à la santé) ; sous la violence des coups portés aux services publics, la France est en déclin quand l'Europe part à vau-l'eau. Jamais elle n'a subi de tels assauts contre ses acquis et les solidarités construites au prix de luttes tenaces. C'est d'ailleurs cette France qui lutte pour sa dignité et pour un partage équitable des richesses, que vous visez. C'est cette France solidaire, fraternelle, mobilisée pour défendre ses droits, que vous redoutez de voir se rassembler en nombre pour contester vos choix au service des privilégiés.

En travaillant à entamer sa cohésion avec le débat sur le voile intégral, avec le débat délétère sur l'identité nationale, avec cette proposition de résolution et demain un projet de loi, chacun voit bien que votre but est de la soumettre.

Votre démarche stigmatise l'ensemble de la population de confession musulmane et dénie à son immense majorité le droit de vivre paisiblement sa religion, comme toutes les autres, dans le respect des valeurs républicaines et de de la laïcité.

On est loin des propos enjôleurs du candidat Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle qui disait souhaiter « Rassembler le peuple français autour d'un nouveau rêve français, celui d'une République fraternelle où chacun trouvera sa place, où personne n'aura plus peur de l'autre, où la diversité sera vécue non comme une menace mais comme une richesse. »

Les députés communistes, républicains, du parti de gauche refusent donc de se prêter au jeu dangereux qui consiste à agiter les haines, à des fins d'hégémonie ultralibérale et de reconquête électorale. Un jeu d'autant plus dangereux aujourd'hui dans une France et une Union européenne en crise profonde, où les dérives populistes, nationalistes et extrémistes accompagnent comme en Hongrie, en Italie du Nord ou aux Pays-Bas, la soumission complice des Etats et des gouvernements ultralibéraux aux diktats des banques et des marchés boursiers qui mettent, eux plus qu'un voile, mais une véritable chape de plomb sur les aspirations des peuples.

Parce que nous entendons rassembler dans leur diversité les victimes de votre politique de régression sociale et démocratique, nous ne cautionnerons pas une manœuvre qui menace la cohésion nationale. Nous renouvelons l'exigence d'une République laïque ouverte au dialogue, d'une France forte de son histoire et adossée aux valeurs dont elle s'est dotée, pour aborder les enjeux d'aujourd'hui.

Nous ne participerons pas à ce vote-mascarade. Vous n'obtiendrez pas de nous un consensus qui vaudrait pour le projet de loi gouvernemental qui suivra. Nous nous y refusons en parlementaires soucieux d'unir et d'agir avec tous ; en responsables politiques ouverts, femmes et hommes de liberté et de progrès.

Déclaration de Marie-George Buffet sur les droits des femmes - 6 mai 2010

Par Marie George Buffet, le 06 May 2010

Déclaration de Marie-George Buffet sur les droits des femmes - 6 mai 2010

Marie-George Buffet

Secrétaire nationale du PCF

Déclaration à l'occasion de la sollicitation du Premier Ministre

6 mai 2010

 

Mesdames et messieurs les journalistes,

 

Le Premier Ministre a souhaité me rencontrer pour recueillir mon avis quant à la loi en préparation sur l'interdiction du port du voile intégral. J'ai décidé de me rendre à ce rendez-vous pour exprimer une position sans équivoque.

 

Dès le lancement du débat sur l'«identité nationale», nous avons averti le gouvernement des dangers de sa démarche.

Les dérives constatées du débat sur l'«identité nationale» étaient, de l'avis du Parti communiste français, intrinsèques à la formulation de celui-ci.

 

La tournure qu'ont pris les évènements depuis, l'entretien de cette démarche honteuse, montrent que le gouvernement souhaitait - et je pèse mes mots - l'installation dans la durée de tensions et de divisions au cœur de notre République.

 

Et c'est dans le contexte de ce débat qu'intervient le projet de loi interdisant le port du voile intégral et la récente affaire qui instrumentalise polygamie, islamisme et voile.

 

Si le gouvernement souhaitait vraiment lutter contre l'enfermement des femmes et le recul de leurs droits, alors il ne ferait pas cet amalgame  inacceptable.

 

Il ne permettrait pas que la République soit questionnée à partir d’un a priori sur le statut de Français mais engagerait au contraire un débat à partir de l'histoire de la construction de notre Nation et des droits de l’être humain, un débat qui mettrait au premier plan l'ambition de vivre ensemble la France.

 

Si le gouvernement voulait sincèrement et uniquement sanctionner ceux qui portent atteinte aux droits des femmes en les obligeant à porter le voile intégral, il ne ferait pas une loi spécifique en la matière mais ajouterait tout simplement un article à la loi contre les violences faites aux femmes, actuellement en examen entre l'Assemblée nationale et le sénat.

 

Suivant les avis émis par le Conseil d'Etat, il ferait appliquer les lois républicaines déjà existantes. Il organiserait la promotion de la laïcité et des valeurs d'égalité. Il réaffirmerait son opposition à tout ce qui conduit à l'enfermement des femmes et des jeunes filles, à leur mise en retrait de la vie sociale, à leur domination, au recul des principes de mixité, d'égalité et de libre disposition de son corps.

 

C'est donc bien une stratégie politicienne des plus dangereuses qui est mise en œuvre depuis maintenant plusieurs mois dans notre pays et qui peut se révéler très lourde de conséquences.

 

C'est la raison pour laquelle le groupe des députés communistes, refusant de cautionner une opération de consensus autour de cette stratégie, a décidé de ne pas prendre part au vote de la résolution de l'UMP. Et c'est la raison qui m'amène aujourd'hui à m'adresser solennellement au Président de la République :

 

Monsieur le Président, à mille lieues de vos préconisations répressives, j'affirme que le combat féministe passe par l'affirmation de l'égalité entre les hommes et les femmes, la lutte contre toutes les discriminations. Il passe par des droits assurant à chacune et chacun les moyens d'une vie sociale digne et pleinement autonome. Il passe par la promotion des droits des femmes dans toute la société. Il passe par la mise en œuvre du principe de laïcité.

 

Monsieur le Président, il est des déchirures qu'on ne peut pas refermer, des fractures qui marquent à jamais une Nation.

 

Votre politique met aujourd'hui la cohésion de notre République en danger.

 

J'appelle les Françaises et les Français à la contester de toutes leurs forces et à construire ensemble une société de partage, une société de justice sociale, une France du vivre-ensemble, la France que vous leur refusez !

Voile intégral : un geste politicien et provocateur qui ne vise qu'à semer la division

le 22 April 2010

Au mépris de l'avis du Conseil d'État, et alors que mille autres priorités assaillent le quotidien des femmes et des hommes de notre pays, le Président de la République annonce une loi d'interdiction totale du voile intégral. C'est un geste politicien et provocateur, qui ne vise qu'à semer la division. En prenant le risque d'une loi inapplicable, sans fondement juridique solide, il va offrir des armes aux partisans de la confrontation, au détriment du combat nécessaire contre l'enfermement des femmes. Le PCF, qui combat pour l'émancipation des femmes et contre leur enfermement sous un voile intégral, récuse l'intérêt d'une telle loi, qui va nourrir les amalgames et sera vécue par de très nombreux musulmans comme une stigmatisation de plus. Une fois encore, Nicolas Sarkozy choisit la diversion et la fuite en avant plutôt que de traiter les vrais problèmes du pays.

Le PCF réaffirme son opposition à tout ce qui conduit à l'enfermement des femmes, à leur mise en retrait de la vie sociale, et à leur isolement de l'ensemble de la société. Nous devons nous battre pour que les hommes et les femmes vivent dans une société d'égalité ou chaque être humain puisse s'épanouir et s'émanciper de toute domination.

Pour être efficace et atteindre le but recherché, nous devons impérativement mener le débat avec ces femmes, ces jeunes filles, dans les quartiers, les écoles, les associations et avec le monde du travail, les syndicats, les familles, les élu(e)s...

L'attitude du gouvernement risque de conduire au résultat inverse, en créant une situation où ces femmes resteront chez elles, contribuant à les enfermer encore un peu plus. Le gouvernement semble s'en moquer, espérant seulement récolter les fruits de son attitude politicienne et des tensions ainsi créées. C'est tout simplement irresponsable.

Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

Paris, le 22 avril 2010.

Féminisme / Communisme - Mars 2010

le 01 April 2010

Féminisme / Communisme - Mars 2010

Non à la réforme des collectivités territoriales - Pour le respect de la parité

Par Marie George Buffet, le 01 April 2010

Non à la réforme des collectivités territoriales - Pour le respect de la parité

Féministes : militantes politiques, associatives, syndicalistes, élues, nous sommes inquiètes des atteintes grandissantes contre les droits des femmes.

Ainsi, de réformes gouvernementales en réformes gouvernementales, précarité, chômage, et pauvreté se conjuguent de plus en plus au féminin.

Le système de santé et de protection sociale vole en éclat, entraînant de nombreuses fermetures d'établissements hospitaliers publics, de maternités, de centres IVG, sans compter toutes les menaces contre les services publics en général ayant des conséquences lourdes sur la vie des femmes.

A cela s'ajoute un déni démocratique : la réforme des collectivités territoriales qui remet en cause les fondements mêmes de la République.

Pour parfaire le tout, la proposition du mode de scrutin des conseillers territoriaux, contraire à la constitution sur bien des aspects, est une véritable provocation contre l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités électives, condition indispensable à l'exercice de la démocratie.

Une grande démocratie comme la France, va-t-elle continuer à se distinguer en renonçant aux moyens à mettre en œuvre pour l'application d'une réelle parité après avoir mis des décennies à accorder le droit de vote aux femmes ?

En effet, ces conseillers seraient élus au scrutin majoritaire à un tour pour 80% d'entre eux et par une représentation proportionnelle tronquée pour les 20% restants.

Ce serait un coup terrible contre le pluralisme politique et une régression sans précédent de la parité entre les femmes et les hommes remettant en cause l'article 1 de la constitution française qui stipule « La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales ».

Ce projet, s'il devait aboutir, aurait pour conséquence d'exclure les femmes des responsabilités départementales et régionales et remettrait en question la parité des exécutifs régionaux pourtant garantie par la loi de janvier 2007.

Nous refusons qu'il n'y ait que 19,3% de femmes pour 80,7% d'hommes parmi les conseillers territoriaux en 2014, selon des projections réalisées par l'observatoire de la parité entre les hommes et les femmes.

Avec de nombreuses militantes pour le droit à l'égalité des femmes et des hommes, nous nous sommes rassemblées le 12 novembre dernier à la Courneuve en tenant un atelier intitulé « L'égalité, ce n'est pas sorcier ».

Nous nous sommes élevées contre les dangers d'une telle loi qui a pour objectif de casser les lieux institutionnels et démocratiques dont le pays a besoin, et nous avons fait circuler un appel en ce sens dans les réseaux féministes.

Aujourd'hui, il faut amplifier cette mobilisation, car pour nous toutes, la parité politique est un droit chèrement acquis et non encore abouti que nous ne laisserons pas ainsi dépecé. Ensemble, nous avons obtenu le vote d'une loi contre les violences faites aux femmes.

Ensemble, rejetons la réforme des collectivités territoriales, refusons le nouveau mode de scrutin pour les futures régionales. Ensemble, faisons front pour empêcher une telle régression.

Premières signataires :

Marie George Buffet, députée, secrétaire nationale du PCF, Laurence Cohen Conseillère Régionale IDF Responsable nationale « Droits des femmes/féminismes », Nicole Borvo sénatrice, Brigitte Gonthier-Maurin sénatrice, Brigitte Dionnet responsable nationale du PCF, parité, Collette Mô, commission « Droits des femmes/féminisme », Christine Mendelsohn, responsable du Parti de la Gauche européenne et plusieurs responsables nationaux du PCF, conseillers et conseillères régionaux : Lilyane Annequin-Viard, Amandime Carrazoni, Isabelle de Almeida, Cécile Dumas, Martine Gayraud, Karine Jarry, Danielle Lebail, Béatrice Lejarre, Jérôme Marcuccini, Annie Mazet, Martine Perez, Véronique Sandoval Francine Valeyre, Patrice Voir. Christiane Martin, Claudette Breysse , Monique Dental Rupture, Martine Noël CADAC, Nicole Savy LDH,