Le LEM

Le LEM
Accueil

Contre les violences faites aux femmes – Le défi féministe

le 05 February 2010

Le 3 février dernier s'est tenu un atelier-forum à la Bellevilloise (Paris 20è) sur le thème Contre les violences faites aux femmes – Le défi féministe en présence de Pierre Laurent, tête de liste en IDF, et les candidats de la liste Ensemble pour des Régions à gauche ainsi que de nombreux participants du monde culturel, politique, féministe et associatif.

Repères :

Quelques chiffres, en France :

1 femme sur 10 est victime de violences dans son couple, parmi elles, 50% sont en dépression. 1 femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. 350 femmes sont violées chaque jour. Les femmes victimes de violences sont dévalorisées, humiliées, isolées, elles vivent dans la peur, sous le contrôle de l'auteur des violences. L'ampleur des violences faites aux femmes, son impact sur la santé des femmes et celle de leur(s) enfant(s) indiquent qu'il s'agit d'un véritable phénomène de société. Les comportements violents des hommes sur les femmes sont des comportements individuels inscrits dans des rapports de domination masculine encore fortement tolérés par notre société.

Grâce aux combats des féministes, aux professionnel-le-s, aux chercheur-e-s, ces violences sont davantage visibles et une prise de conscience dans l'opinion publique est en train de s'opérer. Dans le même temps, on observe de fortes résistances aux changements. Les lois doivent encore être améliorées et réellement appliquées ; des moyens doivent être dégagés.

La liste Ensemble pour des régions à gauche veut développer le goût de la résistance collective. Elle porte le principe d'égalité des femmes et des hommes avec détermination. Pour faire progresser l'égalité, nous avons besoin d'une gauche combative.

Propositions des candidat-e-s de la liste Ensemble pour des régions à gauche

Dans toutes ses missions, la région doit agir contre les violences sexistes et sexuelles. Nous vous proposons de créer un Observatoire régional des violences faites aux femmes. A l'exemple de la Seine-Saint-Denis, premier et seul département français à s'être doté il y a 8 ans d'un Observatoire des violences envers les femmes, la Région devra faire bénéficier du même dispositif innovant et efficace l'ensemble des Franciliens et des Franciliennes.

Pour favoriser l'accès au logement la Région veillera tout particulièrement au développement de structures d'urgence et à l'accès au logement social pour les femmes victimes de violences. Pour une meilleure protection des femmes victimes la Région construira un partenariat fort avec les services de l'Etat, les Conseils Généraux, les municipalités et les associations.

Pour faire reculer le sexisme ambiant la Région promouvra une culture de l'égalité par la formation des professionnel-le-s, la sensibilisation du grand public (notamment les parents) et l'éducation des lycéen-ne-s, des apprenti-e-s, des étudiant-e-s et des jeunes inscrit-e-s dans les missions locales.

Pour mener à bien cette action transversale la Région créera une vice-présidence à l'égalité des femmes et des hommes et la dotera des moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux.

Un projet politique pour les femmes et pour la gauche se bâtit ensemble. Les candidat-e-s de la liste Ensemble pour des Régions à gauche construisent des propositions, elles et ils veulent en débattre et entendre les vôtres.

« L'égalité entre les deux sexes sera reconnue et cela fera une fameuse brèche dans la bêtise humaine. » Louise Michel

Voir l'article paru dans l'Humanité à ce sujet

Voir les propositions dans le programme de Pierre Laurent

Propos de Zemmour sur l'IVG : Je le mets au défi de débattre avec moi ! (Marie-George Buffet)

Par Marie George Buffet, le 03 February 2010

Eric Zemmour a tenu ce matin sur RTL des propos sexistes inadmissibles. La prochaine étape pour lui sera- t-elle de s'enchaîner aux portes des centres IVG ou jeter des sacs de peinture rouge sur les médecins qui pratiquent l'avortement ?

Ce journaliste, homme de droite s'il en est, s'est en effet permis des propos sur RTL qui relèvent d'une atteinte grave au droit des femmes dont on se demande jusqu'où il peut aller. Que son machisme le pousse à se prononcer contre l'avortement, qu'il considère comme un affront à sa virilité que les femmes puissent choisir d'être mère ou pas, passe encore….quoique !

Mais puisqu'il se permet de déverser à une heure de grande écoute, de militer pour remettre en cause un droit acquis de haute lutte par les femmes et qu'il est à la limite de l'insulte envers elles et les féministes, je me permets quant à moi de lui demander réparation.

Je le mets au défi de débattre avec moi publiquement de cette question à la même heure sur la même antenne.

Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF

Paris, le 3 février 2010.

Féminisme / Communisme - Janvier 2010

le 25 January 2010

Féminisme / Communisme - Janvier 2010

Une campagne très militante

Permettez-moi tout d'abord de vous présenter tous mes vœux de santé, de bonheur, de réussite pour vous et vos proches. Accomplissement individuel qui ne peut se réaliser sans la formulation de vœux plus collectifs. Je souhaite donc que nos luttes politiques contre le pouvoir en place se soldent par de belles victoires dans les rues et dans les urnes. Des résultats pour les régionales à la hauteur des défis que nous avons à relever pour combattre les inégalités, les discriminations. Nous savons que cette campagne des régionales va être très courte. Aussi, ce bulletin veut-il contribuer à donner des éléments permettant aux militantes et aux militants d'aller à la rencontre des électrices et des électeurs, gagnant les voix une par une. Les projets régionaux doivent être irrigués de propositions féministes permettant de gagner l'égalité réelle entre les femmes et les hommes. Par ces temps de crise, l'exercice n'est pas facile, car ces combats apparaissent comme mineurs ou seconds. Parce que nous sommes communistes, il n'est pas de projet de transformation en dehors de l'éradication du patriarcat. Pour y parvenir, il nous faut donc occuper ce terrain en permanence, et porter ce combat à tous les échelons : sphère privée comme publique avec une action particulière au niveau des institutions. Travaillons à des initiatives de proximité pour aller à la rencontre des femmes des quartiers, organisons des actions en direction des entreprises à main d'œuvre féminine, soyons à la porte des hôpitaux pour défendre les maternités, les centres d'IVG et de planning familial. Préparons des matériels spécifiques pour annoncer et rendre compte des initiatives, donnons rendez-vous à la presse sur place pour médiatiser nos actions. Réfléchissons à des interventions des candidates, à des initiatives reposant sur elles. Soyons attentifs et attentives à mettre en place des comités de soutien locaux à nos listes en faisant en sorte que les femmes y prennent toutes leurs places. Créons un véritable travail en réseau en partageant nos réflexions, nos propositions sous forme de fiches argumentées. Enfin, veillons à ce que les tribunes des meetings, des débats soient paritaires et ce n'est pas gagné ! Au travail donc, et je suis persuadée que nous pouvons marquer des points significatifs, empêchant Sarkozy d'utiliser les régions comme amplificateurs de sa politique. Au travail donc pour donner toutes ses chances à un Front de Gauche élargi favorisant la construction de régions profondément à gauche, solidaires, écologiques, féministes et citoyennes.

Laurence Cohen

IVG : Toutes les femmes doivent disposer de leur droit à choisir leur maternité (Marie-George Buffet)

Par Marie George Buffet, le 19 January 2010

La loi autorisant l'avortement, a 35 ans. Ce droit conquis de haute lutte par les femmes est aujourd'hui de plus en plus menacé dans notre pays, par le manque de moyens qui lui est attribué et par l'effet de la désastreuse politique libérale du gouvernement en matière de santé. Il l'est aussi par le déploiement des ultra réactionnaires qui manifestaient hier contre ce droit des femmes à choisir leur maternité. Alors que beaucoup de personnalités du monde politique se sentent aujourd'hui pousser des ailes féministes en montrant du doigt les musulmans pour obliger à une loi contre la burqa, nous les appelons à la vigilance devant la présence de représentants de la hiérarchie catholique dans les cortèges des représentants de la violence contre les femmes et de leurs commandos anti IVG. Alors que de nombreuses subventions aux centres de Planning familial sont remises en cause, que des centres IVG sont fermés ou menacés de fermeture ( Tenon, Broussais, Avicenne…), alors que l'ordre moral ressurgit, que des défilés s'organisent partout en Europe contre l'avortement, que l'on vend le droit à L'IVG en Irlande contre son accord avec le traité de Lisbonne, nous voulons dire : nous ne laisserons pas faire ! Il ne peut y avoir deux poids deux mesures dans la défense du droit des femmes et de la laïcité. Nous le redisons ici : nous n'aurons de cesse de combattre tout retour en arrière, toute résurgence des dogmes d'une société patriarcale synonyme d'oppression pour toute l'Humanité. Le droit d'avorter ne se négocie pas, les femmes doivent pouvoir choisir !

Plus un centre IVG ne doit fermer, il faut rouvrir les centres fermés et donner les moyens nécessaires à une pratique de l'IVG respectueuse des besoins et choix des femmes, pour que toutes les femmes puissent disposer du droit que leur accorde la loi, pour leur liberté de choisir leur maternité.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 19 janvier 2010.

Avec Rayhana, défendons les droits et libertés des femmes !

le 15 January 2010

Rayhana, comédienne auteure de la pièce « A mon âge, je me cache encore pour fumer », mettant en scène des femmes narrant les discriminations dont sont victimes de nombreuses algériennes, a été aspergée d'essence et agressé verbalement.

Horrifié par cet acte criminel, le PCF tient tout d'abord à apporter son soutien à Rayhana et témoigne de toute sa solidarité dans le combat pour la dignité et la liberté des femmes. De tels actes s'apparentent à de la barbarie. Combien de temps encore les gardiens du temple patriarcal oseront-ils museler le respect des droits humains et les libertés à l'égard des femmes ? Agressée physiquement et verbalement, Rayhana doit recevoir toute la protection nécessaire. En soutien à Rayhana et au nom du combat pour l'émancipation humaine, le PCF exige que toute la lumière soit faite pour retrouver ses agresseurs. Les défenseures des droits humains, des droits des femmes et des libertés fondamentales universellement reconnus doivent pouvoir exercer leur activité sans crainte ni représailles

Parti communiste français

Paris, le 14 janvier 2010.

Féminisme / Communisme - Décembre 2009

le 04 December 2009

Féminisme / Communisme - Décembre 2009

À l'heure où les populations, et particulièrement des quartiers populaires, paient le prix fortde la crise du système capitaliste, l'heure où les conditions de vie se dégradent et où l'insécurité sociale est exacerbée, Nicolas Sarkozy continue, lui, de prôner une politique répressive et du tout sécuritaire. Les villes, les quartiers de banlieue sont systématiquement stigmatisés, par la droite au pouvoir, comme étant des foyers d'insécurité et de délinquance.

Une façon, sans doute, de ne pas parler des responsabilités de ceux qui refusent de construire des logements sociaux dans leurs villes, de ceux qui reçoivent de l'argent public et qui licencient sans vergogne… Une façon, sans doute, de faire oublier le projet honteux visant à taxer les congés pour accidents du travail tandis que le bouclier fiscal pour les riches est reconduit et que la suppression de la taxe professionnelle avance à grands pas. Aucun domaine n'échappe aux assauts du président de la République et de son gouvernement. Ce sont les fondements mêmes de la République qui sont attaqués derrière d'épais rideaux de fumée dont le petit dernier a pour nom « identité nationale ». Toutes ces régressions s'accompagnent d'une politique liberticide : prolifération de fichiers divers, suppression du juge d'instruction, expulsion de jeunes Afghans vers un pays en guerre, chasse aux sans-papiers, poursuites de militants syndicaux, réforme des collectivités territoriales… Pour la première fois depuis son inscription dans la Constitution française,en 1999, la parité est mise en danger par cette réforme qui constitue un véritable coup d'État contre la démocratie. La proposition du scrutin uninominal à un tour pourrait faire reculer de 57% le nombre de femmes élues ans les régions et départements. Que ce soit dans le monde du travail, véritable laboratoire de précarisation des femmes, sur les retraites, ou sur la liberté des femmes de pouvoir disposer de leur corps avec les fermetures de centres d'IVG, on assiste à la mise en place d'un projet de société particulièrement réactionnaire où égalité et parité sont effacées du paysage politique. Ne les laissons pas faire ! Ne les laissons pas s'en prendre si violemment aux droits des femmes ! Des mobilisations se multiplient et, malgré ll'intransigeance du pouvoir, marquent des points. Ainsi, devant l'Assemblée nationale, le 28 novembre dernier, nous avons pu apprécier des avancées concernant la loi contre les violences faites aux femmes, en partie grâce à l'opiniâtreté de Marie-George Buffet et de Martine Billard. Seule l'articulation des luttes des associations féministes et politiques peut faire reculer ce pouvoir. Partout, soyons à l'offensive pour défendre et conquérir de nouveaux droits pour les femmes. Multiplions les rencontres, les débats, à l'image de ce qui s'est fait en Île-de-France autour de l'idée « l'égalité, ce n'est pas sorcier ». Mettons ces questions au cœur des enjeux des élections régionales pour élargir le Front de Gauche, afin de battre la politique de droite du pouvoir sarkozyste, créer un nouveau rapport de forces, ancrer bien à gauche des politiques régionales au service des habitantes et des habitants et ouvrir l'espoir d'une alternative politique transformatrice.

Laurence Cohen

Des régions pour l'égalité homme-femme

le 04 December 2009

L'action pour l'égalité entre les femmes et les hommes est toujours à l'ordre du jour. La lutte des femmes a permis de déboucher sur un certain nombre de lois pour favoriser l'accès à de nouveaux droits.

Sommaire Deux dispositifs pourraient Ces deux outils pourraient

Pour autant, nous sommes encore loin de la traduction concrète de ceux-ci dans la réalité. Qu'il s'agisse de celui à l'égalité professionnelle ou à l'égal accès aux fonctions et responsabilités politiques. Les mentalités restent imprégnées d'une vision infériorisée de la femme en lien avec la prégnance de la domination masculine dans tous les aspects de notre société, première responsable des violences dont les femmes sont victimes.

La réforme des collectivités territoriales du gouvernement serait un nouveau coup dur pour la parité entre les femmes et les hommes, elle ne doit pas voir le jour.

L'action de la collectivité régionale peut et doit donc contribuer à mettre en œuvre des moyens pour l'égalité et la conquête de nouveaux droits pour les femmes.

Une responsabilité de l'exécutif régional doit être consacrée à l'action pour l'égalité de genre.

Deux dispositifs pourraient être mis en place pour aller dans ce sens :

La signature dans chaque région de la « Charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale » avec les moyens de sa mise en œuvre. Des plans d'action courant sur les com- pétences de la région devront y contribuer et du personnel attribué à cette fonction précise. La création d'un observatoire régional de l'égalité homme- femme.

Ces deux outils pourraient notamment d'impulser :

Conditionner les aides aux entreprises à la mise en œuvre dans ces entreprises des lois existantes sur l'égalité professionnelles et notamment le bilan annuel établi avec les représentants des salariées. Un partenariat avec les pôles emplois de l'ensemble de la région pour permettre aux femmes de bénéficier de toutes les offres d'emploi sur ce territoire Incitation à des plans de formation professionnelle non sexiste pour élargir le champ des professions ouvertes aux femmes Une action déterminée pour faire respecter le droit à la maternité choisie en défendant avec les femmes les centres de planification ainsi que les CIVG existant. La mise en œuvre d'une communication rendant aux femmes leur visibilité dans la langue et les représentations sur tous les supports provenant de la région. La mise en place de dispositifs de prévention pour lutter contre les violences : campagnes de sensibilisation dans les lycées et les services publics dépendant de la région ; création de lieux d'accueil en lien avec les autres collectivités territoriales ; établissements de conventions pour la mise à disposition de logements pour les femmes victimes de violences.

Tâches ménagères : l'égalité reste à conquérir !

le 04 December 2009

L'étude révélée par l'INED ce matin montre qu'entre 2005 et 2008, les femmes de 20 à 49 ans vivant en couple ont assumé 80% des tâches ménagères.

Au delà de l'image honteuse que nous jettent à la figure les résultats de cette étude, se pose la question cruciale de la place des femmes dans la société. Le constat est clair : les femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux tâches ménagères. Que ce soit les violences faites aux femmes, l'inégalité professionnelle, ou le traitement de la parité en politique ou dans les média, cette étude traduit l'état réel des inégalités et la préférence de notre société pour la domination patriarcal. Les tâches ménagères doivent être partagées de manière égale et les femmes doivent reconquérir l'espace public !

Le PCF se bat contre la réforme des collectivités territoriales car elle ne permet pas l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités électives, condition indispensable à l'exercice de la démocratie. La loi issue de la mission parlementaire doit être discutée puis votée à l'Assemblée Nationale. Le PCF appelle les françaises et les français à se mobiliser contre ce fléau qui continue de gangréner notre société.

Parti communiste français

paris, le 4 décembre 2009.

Tolérance zéro pour la violence à l'encontre des femmes

le 25 November 2009

Tolérance zéro pour la violence à l'encontre des femmes - on attend toujours des mesures européennes et nationales

 

Le 25 novembre est de retour : C’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. La lutte a déjà une longue histoire en France. Elle a débuté en 1972 par deux journées de dénonciation des crimes contre les femmes à la Mutualité à Paris. Le 23 décembre 1980, après des années de luttes, une nouvelle loi sur le viol (48 000 tous les ans recensés) est votée, il est enfin considéré comme un crime.

 

Tous les ans on en parle, tous les ans on annonce le nombre de  femmes décédées sous les coups mais, que fait-on ? En France, décès de 166 femmes en 2007, 156 en 2008.  Entre 2006 et 2008,  330 000 ont subi des violences de leurs conjoints (physiques et psychologiques) et on ne compte pas toutes celles qui se taisent par peur, par honte.

 

Il est urgent de se doter de moyens réels pour agir comme le font d’autres pays européens (Espagne par exemple) et non pas d’effets d’annonce comme cela est le cas tous les ans au mois de novembre.

 

Le collectif national pour les droits des femmes avait proposé une loi-cadre, que le groupe P.C.F. , à l’Assemblée Nationale, avait déposée sous forme de proposition de loi en janvier 2008, afin d'en finir avec les demi-mesures. Il s'agissait d'organiser l'accueil, la solidarité et la protection des victimes ; de systématiser la prévention ; de modifier, enfin, les procédures judiciaires pour qu'elles traitent de manière efficace les violences faites aux femmes. Il est en effet indispensable de dépasser la seule répression, principale réponse apportée aujourd'hui.

 

Fabienne BORD

Conseillère Municipale Poitiers

Groupe P.C.F.

Contraception IVG

le 29 October 2009

Le droit à la maternité choisie suspendu au démantèlement des hôpitaux publics

Le Parti Communiste tient à affirmer son soutien le plus total à l'action et à l'occupation engagée par le collectif droits des femmes du 20ème arrondissement qui agit pour le maintien du centre IVG à l'hôpital TENON

En effet, plusieurs restructurations des services menacent les hôpitaux parisiens au nom d'objectifs de rentabilité, menaçant gravement le droit à l'interruption volontaire de grossesse pour les femmes. L'objectif poursuivi répond, non seulement aux critères économiques imposés par le Gouvernement en matière de santé publique, mais également à une certaine idéologie qui refuse de reconnaître le droit aux femmes de choisir leur maternité, d'être maîtresses de leur vie privée et sociale.

Les conséquences de tels choix politiques sont dramatiques pour les femmes qui souhaitent interrompre leur grossesse, les contraignant à subir des délais d'attente si importants qu'ils entraînent le déni de leur droit à l'IVG., Parallèlement, on assiste au non respect des tarifs réglementaires et dans certains cas au refus de prise en charge des mineures et des femmes immigrées. Ainsi, on estime à plus de 5000 femmes par an le nombre de celles qui continuent de se rendre à l'étranger pour avorter.

Avec d'autres, nous nous opposons fermement à la disparition des Centres IVG, notamment celui de l'hôpital TENON. Nous exigeons le respect des droits des femmes et appelons à participer à toutes actions pour le maintien et la création de nouvelles unités spécialisées dévolues à la contraception et à l'IVG. C'est ce que nous crierons haut et fort samedi 17 Octobre à la manifestation pour les droits des femmes.

Le Parti Communiste Français