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20140202-CP-Mouy-Les femmes aussi étaient résistantes en Picardie

le 02 février 2014

20140202-CP-Mouy-Les femmes aussi étaient résistantes en Picardie

Féminisme - Communisme janvier 2014

le 31 janvier 2014

Féminisme - Communisme janvier 2014

Activité de la commission nationale

  • Interview de Brigitte Gonthier-Maurin, délégation aux droits des femmes au Sénat
  • Congrès du PGE, réseau El'Fem : les luttes féministes sont indissociables d'un changement de société
  • Toutes solidaires, toutes égales en Europe : avortement libre et gratuit !
  • Maternité des Lilas : on ne lâche rien
  • Communiqués : Chili, Tunisie

Activité unitaire

  • Solidarité avec les femmes espagnoles
  • L'égalité maintenant

Agenda

 

Une année anniversaire de nos droits de citoyennes actives pour impulser de nouveaux possibles.

le 30 janvier 2014

Une année anniversaire de nos droits de citoyennes actives pour impulser de nouveaux possibles.

2014 est un anniversaire pour toutes les femmes, un anniversaire qui se fête. en effet, il y a 70 ans, le 21 avril 1944, grâce à l’impulsion du ministre communiste, Fernand Grenier, les femmes obtiennent le droit de voter, d’être élues, de prendre toutes leurs places dans l’espace public, d’exercer le pouvoir à égalité avec les hommes, près d’un siècle après eux.

ce droit est un acte fondateur des droits des femmes. revendiqué sous la révolution française, il est sans cesse refusé, la société patriarcale confinant les femmes dans leur rôle « naturel » d’épouse, de mère, pour procréer, élever et éduquer les enfants. Leur quotidien est sous tutelle masculine. aux hommes la raison et la cité, aux femmes les sentiments et le foyer.

Que de chemin parcouru depuis ! Que de luttes féministes, sociales, politiques menées en permanence pour s’émanciper de la domination patriarcale et de l’oppression capitaliste ! et que de luttes à mener en ce XXie siècle quand le travail féminin sert de laboratoire au patronat pour accentuer la précarité, quand le droit à l’avortement est remis en cause en espagne, quand l’écart de salaires femmes/hommes est encore de 27 %, quand seulement 155 femmes sur 577 sont députées, quand les stéréotypes sexistes ont la vie dure, quand on entend dans les rangs de l’assemblée nationale des propos sexistes lors du « mariage pour toutes et tous », appelant à un ordre moral qui veut gérer nos vies, allant jusqu’à l’indécence de dire que les femmes doivent répondre aux pulsions irrépressibles des hommes pour justifier leur accord sur le système prostitutionnel !

actuellement, quand les élus, au plus haut niveau de l’état, tournent le dos aux engagements, assoient la suprématie des marchés financiers sur toute la société et nous imposent l’austérité et la régression de nos droits, il ne faut pas s’étonner que cette politique conduise des citoyen-e-s à s’abstenir à certaines élections.

Pourtant, les aspirations à l’égalité, au progrès social sont vivaces. elles ne peuvent se développer que si les citoyen-e-s prennent en main leur destin et s’engagent pour impulser de nouveaux possibles. oui, nous voulons redonner le goût de la politique, donner sa place à chacun-e, transformer les mentalités, partager tous les pouvoirs à responsabilité égale, instaurer la proportionnelle pour faire respecter le pluralisme et le vote des Français-e-s. oui, nous sommes déterminées, en 2014 :
• à participer à toutes les initiatives pour conquérir l’égalité dans tous les domaines de notre vie privée et publique
• à revendiquer une politique de gauche qui allie justice sociale, nouveau modèle productif et nouvelle ère démocratique
• à appeler à voter pour nos candidat-e-s aux élections municipales s’en - gageant sur ces valeurs d’égalité et de progrès social au service des populations.

nous aurons de bonnes occasions de nous retrouver.

Elisabeth Maugars
animatrice du collectif Féminisme/droits des Femmes PcF 37

Femmes. Uni(e)s pour défendre le droit à l’avortement

le 29 janvier 2014

Femmes. Uni(e)s pour défendre le droit à l’avortement

Associations, organisations syndicales ou élus appellent à manifester ce samedi 1er février au Vieux Port.

« Le droit à l’avortement va avoir 40 ans, par quelle abomination a-t-on encore besoin de le défendre ? » Secoués par la même indignation que Claire Ricciardi, Présidente du Planning familial à Marseille, associations féministes, organisations syndicales, ou élus appellent à manifester ce samedi 1er février à 15h au départ du Vieux Port. Tous dénoncent le projet de loi présenté fin décembre par le gouvernement espagnol Rajoy qui veut annuler la loi autorisant l’IVG. « Nous sommes aussi inquiétés par l’apparition de courants natalistes européens, des intégristes qui, toutes religions confondues, lutte contre l’égalité homme-femme » précise Esther Fouchier, présidente du collectif 13 Droits des Femmes.

Si à Marseille, l’accès à l’IVG est relativement correct de par l’action du Planning familial, estime Claire Ricciardi, « en France, il manque des moyens pour appliquer la loi », estime Mireille Mavridès, de l’association Femmes solidaires, « une maternité qui ferme comme celle de la Belle de Mai, c’est un centre IVG qui disparaît ». « La situation espagnole montre qu’il n’y a rien d’acquis, on a affaire à une pression idéologique forte des milieux réactionnaires » enchaîne Alain Barlatier, Secrétaire départemental de la FSU13. Pour le responsable syndical, le projet de loi espagnol est « un coup à double bande », restreignant le droit des femmes et faisant diversion sur son incapacité à agir.

Boucs émissaires de la crise

« Les femmes sont les boucs émissaires d’une situation de crise, les obliger à faire des enfants et à rester à la maison est censé donner de l’oxygène au monde du travail mais c’est une régression du droit des travailleuses » considère Alain Barlatier.

Sénatrice communiste des Bouches-du-Rhône, Isabelle Pasquet sera également dans la rue samedi. « La crise de grande ampleur qui frappe l’Europe génère une politique d’austérité qui amène des dérives dangereuses sous couvert du respect du droit humain », analyse l’élue qui s’élève aussi contre une loi HPST [Hôpital, patients, santé, territoires NDLR] « mortifère ». Si les militants comptent sur un 1er février « fort » à Madrid, à Marseille et un peu partout en France, « on ne va pas s’arrêter là » prévient Mireille Mavridès annonçant la préparation d’une grande manifestation en Belgique, toujours sur le droit à l’avortement.

Tant qu’à parler égalité, même si la compétence est de niveau national, le collectif 13 Droits des Femmes va également entamer des discussions sur les élections municipales. « On ne veut pas que les élues soient des alibis sur les listes, que les femmes soient adjointes et pas cantonnées au social ou à la santé » explique Esther Fouchier.

Mireille Roubaud (La Marseillaise, le 29 janvier 2014)

Pour le droit à l’avortement en Espagne: soyons nombreuses et nombreux place de la Mairie samedi à 15h

le 29 janvier 2014

Pour le droit à l’avortement en Espagne: soyons nombreuses et nombreux place de la Mairie samedi à 15h

Un rassemblement est organisé contre le recul du droit à l'IVG enregistré en Espagne. Il se déroulera lieu à Rennes samedi 1er février  prochain, 15h, place de la Mairie.

C'est l'association Mix-cité qui coordonne ce rassemblement.

La section ainsi que la fédération PCF 35 appellent à y participer.

Visuels IVG - Mon corps Mon droit

Par Communication nationale, le 29 janvier 2014

Visuels IVG - Mon corps Mon droit

Visuels édités pour la manifestation du 1er février en solidarité avec les femmes espagnoles à qui Rajoy veut enlever le droit de choisir.

 

L’IVG est un droit pour toutes ! Communiqué d ’Evelyne Santoru-Joly

le 28 janvier 2014

L’IVG est un droit pour toutes ! Communiqué d ’Evelyne Santoru-Joly
Evelyne Santoru-Joly
Conseillère générale des Bouches-du-Rhône
Déléguée aux Droits des femmes

Je serai dans la rue le 1 février pour réaffirmer que l’IVG est un droit pour toutes !

Je me réjouis, qu’enfin une loi-cadre sur l’égalité entre les hommes et les femmes, qui englobe toutes les problématiques que peuvent rencontrer les femmes, soit discutée à l’Assemblée Nationale.

Cette semaine, l'Assemblée nationale a renforcé le droit à l'IVG. Les parlementaires de Gauche ont voté, entre autre, un amendement qui supprime l’idée de «  situation de détresse » qui était inscrite dans la loi Weil pour autoriser un avortement. Cette loi se trouve renforcée, et permet aux femmes, quelles que soient les raisons qui leur appartiennent, et leur situation, d’être LIBRES de faire leur propre choix, de poursuivre ou non leur grossesse.

Dans un contexte de régression sur les droits des femmes en Europe, je ne peux que me satisfaire en pensant à nos amies espagnoles qui, elles, subissent depuis peu une loi anti-avortement.

Il était urgent et essentiel de réaffirmer avec force, par la loi, ce Droit à disposer de son corps indissociable de l’autonomie des femmes.

Néanmoins, nous devons rester attentifs car il nous faut sans cesse défendre ce Droit en France et en Europe. Ainsi, dans notre pays, beaucoup reste encore à faire pour améliorer l’accès et l’accompagnement à l’I.V.G à toutes celles qui prennent cette lourde décision : il faut développer les Centres IVG au lieu de les fermer et déployer de nombreux moyens d’informations sur la contraception, sur l’éducation sexuelle.

De plus, à mon sens, il serait nécessaire de pousser encore le débat parlementaire afin que cette loi soit plus ambitieuse et réponde encore plus et mieux aux besoins des femmes.

La mobilisation de toutes et de tous est nécessaire et doit être amplifiée, et rester en alerte contre tout-es celles et ceux qui s’emparent de n’importe quel prétexte pour remettre en cause le Droit des femmes car le combat pour l’égalité est un combat permanent.

C’est pourquoi, je vous appelle, au nom du groupe communiste du Conseil Général, hommes et femmes, empreints des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité pour une société de progrès a signer la pétition et de participer à la manifestation du 1er février à 15 heures sur le vieux Port pour une harmonisation européenne du droit à l’IVG.

Nouvelle constitution tunisienne : une avancée historique dans l'histoire du monde arabe pour l'égalité femmes-hommes

Par Cohen Laurence, le 28 janvier 2014

Nouvelle constitution tunisienne : une avancée historique dans l'histoire du monde arabe pour l'égalité femmes-hommes

Pour la première fois dans l'histoire de la Tunisie et au-delà, dans l'ensemble du « monde arabe », le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes est inscrit dans la Constitution. La plus haute source de droit dans la hiérarchie des normes consacre désormais cette égalité. C'est une avancée considérable sur le plan juridique comme sur le plan sociétal. Cela démontre que la Tunisie continue, malgré les obstacles, les atermoiements, les reculs, les attaques, à avancer concrètement et en profondeur depuis 3 ans.

Comme de nombreux points dans le processus de discussion et d'adoption de la Constitution, la question de l'égalité des sexes a cristallisé les désaccords politiques et reflété les tensions qui traversent la société tunisienne. La tentative des forces conservatrices en présence, de faire adopter le principe de « complémentarité de la femme envers l’homme » – qui aurait représenté un recul grave dans le mouvement d'ouverture porté par les actrices et acteurs de la révolution tunisienne en marche depuis 2011 – a finalement échoué. La participation effective des femmes aux processus d'élaboration des textes, à l'ensemble des débats et négociations, et à la prise de décision, est à souligner comme facteur majeur dans cette victoire.

Comme bien d'autres dispositions du texte finalement adopté, l'article qui concerne l'égalité femmes-hommes n'est pas sans contradictions ou lacunes. En effet, l’article 20 évoque l’égalité des « citoyens et citoyennes devant la loi ». C'est un premier pas historique. L'égalité réelle et complète reste encore à gagner.

Laurence Cohen, Responsable nationale Droits de femmes/Féminisme

Marie-Christine Vergiat. Solidarité européenne avec les femmes espagnoles

le 27 janvier 2014

Marie-Christine Vergiat. Solidarité européenne avec les femmes espagnoles

Marie-Christine Vergiat Député européenne Front de Gauche.

Le 20 décembre dernier, 
le gouvernement espagnol 
a adopté un projet de loi 
« de protection des droits de l’enfant à naître et de la femme enceinte » qui restreint le droit à l’avortement aux cas de viol ou de risque grave pour 
la santé physique ou mentale de 
la mère. Cela ramènerait l’Espagne dans le camp des quatre pays européens ayant les législations les plus aberrantes en ce domaine. À Malte et à Chypre, le droit à l’avortement est totalement interdit. En Irlande, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de « risque réel et substantiel » pour la vie de la mère. Et même si le droit irlandais a très légèrement évolué après 
le scandale, en octobre 2012, 
de la mort de Savita Halappanavar, 
il reste l’un des plus réactionnaires de l’UE, n’autorisant même pas l’avortement en cas de viol.

En Pologne, le gouvernement a tenté d’aligner le droit sur la pratique très conservatrice du corps médical, après avoir été condamné par la CEDH, mais a échoué devant le Parlement. Dans de nombreux pays européens, les ultras mènent la bataille au nom du droit 
à la vie. Ce sont eux qui se sont opposés au mariage pour tous en France et ont empêché l’adoption au Parlement européen du rapport Estrela sur la santé et les droits sexuels et génésiques à coups de caricatures et de mensonges éhontés.

Le projet du gouvernement Rajoy ramène les femmes espagnoles plus de trente ans en arrière. Nous savons tou(te)s
que l’interdiction de l’avortement condamne les femmes les plus pauvres, qui n’ont pas les moyens d’avorter 
à l’étranger, à la misère des avortements clandestins au risque de mettre en danger leur santé et leur vie. L’avortement clandestin est une violence pour les femmes. Le droit de disposer de son corps doit être défendu partout en Europe. Nul n’est obligé d’avorter. Nul ne peut imposer ses choix, notamment religieux, 
à l’ensemble des femmes d’un pays. 
On sait où sont les idéologues. Faire reculer les droits des femmes, c’est faire régresser l’ensemble de la société. Soyons tou(te)s dans la rue le 1er février prochain en solidarité avec les femmes espagnoles.

L'humantité, le 27 janvier 2014

Manifestation contre la loi anti-avortement en Espagne le 1er Février

le 27 janvier 2014

Manifestation contre la loi anti-avortement en Espagne le 1er Février

Appel à manifester le samedi 1 er février à 14h

Contre la loi anti-avortement en Espagne

Rassemblement devant le consulat d’Espagne (4 bd Jean Jaurès)

 

 

Le gouvernement de droite de Mariano Rajoy a approuvé vendredi 20 décembre 2013 un projet de loi portant atteinte au droit à l’avortement en Espagne , sous couvert d’une loi organique de «protection de la vie et des droits de la femme enceinte». Au mépris des recommandations de l’OMS et de l’ONU, le conseil des ministres espagnol est revenu sur une avancée majeure pour les femmes : la loi de 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse - 22 pour raison médicale.

Désormais l’avortement sera interdit, sauf dans 2 cas : - grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique encouru par la femme (diagnostic émis par deux médecins différents et étrangers à l'établissement pratiquant l'avortement) ; - viol, à la condition qu’il y ait eu dépôt de plainte.

Les femmes espagnoles ne pourront plus maitriser leurs maternités et seront de fait considérées comme des sous-citoyennes , incapables de décider par elles-mêmes.

Ceci aurait pu être évité si le Parlement européen n’avait pas rejeté le 10 décembre 2013 un texte (rapport Estrela), qui réclamait pour les femmes un accès généralisé à la contraception et à l’avortement sûr. Cette démarche du gouvernement espagnol s’inscrit dans un mouvement européen réactionnaire et conservateur, qui n’a toujours pas accepté le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes : l’Espagne s’ajoutera à la liste des pays qui interdisent (Malte) ou limitent l’accès à l’avortement (Irlande, Pologne). En Suisse, les citoyens devront se prononcer sur la fin du remboursement de l’IVG par les caisses d’assurance maladie, une proposition d’initiative populaire qui sera soumise au vote le 9 février.

Nous exigeons que la loi espagnole actuelle soit maintenue !

Nous demandons que ce droit fondamental à l’avortement soit garanti pour toutes les femmes au niveau européen !

Nous interpellons nos élu-e-s européen-ne-s pour la défense d’ un autre projet de société pour tous les citoyen-ne-s ! Celui de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Nous sommes toutes et tous concerné-e-s !