Le LEM

Dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le Parti communiste appelle à  la manifestation à l'initiative du Collectif National pour les droits des Femmes (CNDF) aux côtés de la plupart des  mouvements féministes ainsi que de nombreuses organisations syndicales et politiques.

Partie prenante de ce collectif, le PCF 84 soutient cette initiative et invite ses adhérent(e)s, ses ami(e)s à y participer.

Edito.

ces dernières années laissaient penser que l’évolution des mentalités, concernant l’égalité femmes/hommes et le respect des droits des femmes, s’assimilait dans la progression de notre société. et bien non, respect, dignité, droit à l’égalité sont aujourd’hui menacés. pourquoi tant de haine, pourquoi alimenter cette ambiance délétère depuis une dizaine d’années et sortie des tréfonds de notre société pour diviser, accuser l’autre, les femmes, les immigrés ? désormais, certaines personnalités se lâchent, un chef d’orchestre déclare inapte la fonction de chef d’orchestre aux femmes du fait des contrain tes de leurs maternités, les 343 salauds encensent les bienfaits de la prostitution, puis le comble, les propos hai - neux et calomnieux concernant la ministre de la Justice. est-ce là la société dans laquelle nous souhaitons vivre ?

non, au moment où les parlementaires du front de gauche sont vent debout et marquent des points contre la réforme des retraites qui ne ferait qu’empirer les inégalités femmes/hommes. L’heure est à la riposte et à la résistance pour réaffirmer haut et fort que rien ne doit remettre en cause le respect des droits des femmes aussi bien sur leurs compétences professionnelles que sur leurs droits à l’avortement, leurs refus que la société considère leur corps comme une marchandise, leur refus de subir des violences, leur refus d’être au coeur de toutes les précarités, parce qu’elles sont femmes. Les dominations masculines sont contraires à une société émancipée !

pas de recul sur leurs droits, au contraire, il faut encore avancer. Voilà ce que veulent les femmes et ce pour quoi elles se battent.

Samedi 23 novembre, dans l’unité, elles manifesteront de nouveau à paris, et dans toute la france, dans le cadre de la journée interna - tionale contre les violences faites aux femmes. ce sera l’occasion de rappeler aux pouvoirs publics de l’intérêt supérieur d’une loi cadre contre les violences, de la nécessité d’aller au bout sur la loi contre la prostitution en s’opposant à la traite des femmes, en maintenant la position abolitionniste de la france, avec la responsabilisation du client, y compris contre la pression réglementariste.

d’autant que les pays européens qui ont adopté un système prostitutionnel réglementariste ont ouvert en grand les portes de la traite des femmes, des violences qu’elles subissent et de la marchandisation des corps.

Elisabeth Ackermann

Samedi 16 novembre à 14h, devant l'église Notre Dame, une prière de rue à l'appel de l'association "SOS Tout Petits", rendue célèbre par ses commandos anti IVG dans les années 80, aura lieu.
En réaction et en opposition à cette mascarade visant à remettre en question le droit des femmes à disposer de leur corps, est organisée le samedi 16 novembre à partir de 11h un rassemblement de réaffirmation de l'importance du droit de choisir et de disposer librement de nos corps et de nos vies.
Renseignements sur http://poitiers.demosphere.eu/rv/22

Femmes Solidaires Oise vous invite à la

Ce film a obtenu le prix du meilleur long métrage arabe au Festival du film de Dubaï, il est pré-sélectionné aux oscars du meilleur film étranger de mars 2014 et a obtenu le coup de coeur du Festival de Venise.

S'ensuivra une

Entrée libre

Du lundi 25 novembre au vendredi 6 décembre

Exposition « Les Femmes dans la Résistance ».

L’association fête ses quinze années d’existence durant un mois entier. A travers films, expositions et débats, c’est l’histoire de Marseille la rebelle qui est célébrée.

La passion du passé. Non pas celui, figé, entrevu dans les pages poussiéreuses rédigées par d’éminents auteurs de manuels scolaires, mais celui, bien vivant, illustré par la parole, les témoignages de ceux qui l’ont vécu. C’est cette passion là que les fondateurs de l’association «  Mémoires Vivantes », communiquent et partagent, depuis quinze ans, avec les Marseillais. Et c’est cette passion encore qui sera célébrée, jusqu’aux premiers jours de décembre dans différents lieux de la ville ou dans son immédiate proximité.

L’année des grandes grèves insurrectionnelles pour genèse

Car « Mémoires Vivantes » n’est pas née dans l’esprit d’intellectuels en mal de reconnaissance,  mais d’acteurs mêmes de l’histoire d’une ville qui joua un rôle majeur dans les moments de luttes ou de transformation sociale qui ont ébranlé le pays tout entier. Comme Pascal Posado, ouvrier métallurgiste et député communiste, le résistant Léo Lorenzi ou encore Lucien Bettini, dont le père Sylvain, rescapé de Dachau est battu par la police, à l’Estaque, le 2 décembre 1947… Et de bien d’autres encore.

C’est justement la mémoire de cette année là que l’association a choisi d’invoquer pour sa première initiative. « L’ année de la révocation des Ministres communistes, de la guerre froide et des grandes grèves insurrectionnelles menées par la CGT », commente Jacques Roger, qui fut rédacteur en chef de la Marseillaise et a accompagné les premières initiatives de « Mémoires Vivantes » dont il est toujours aujourd’hui l’un des animateurs. « Et ce qui a présidé à ce travail de recherche sur cette année 1947, c’est avant tout la collecte de la parole de celles et de ceux qui y ont participé. La parole de ces enfants des quartiers nord qui avaient créé les usines, l’activité portuaire, les huileries, la réparation navale. Et cette récolte de témoignages illustrait notre conviction que si la seule mémoire a besoin du travail des historiens, l’histoire n’est rien sans la mémoire  ».

Un  esprit et une démarche qui ont animé, au fil des années, les manifestations suivantes. Avec toujours au coeur de raconter l’histoire de cette ville à travers les regards de ceux qui l’ont faite. Grecs, Espagnols, Italiens, Arméniens, Indochinois, Africains, Maghrébins… Témoignages d’anciens puis des jeunes générations.Plus de 600 collégiens et lycéens ont pu ainsi découvrir plusieurs expositions et rencontres autour  de Marseille et l’Indochine, ou du travail des hommes du port.

Toute une jeunesse invitée également à participer à une initiative menée avec le Conseil Général des Bouches-du-Rhône intitulée « Ce héros dont ma rue porte le nom », dont le but était d’inciter ces jeunes à un travail de recherche sur ces héros de l’histoire ou anonymes qu’ils côtoyaient au quotidien, au hasard d’une plaque au mur de leur quartier, au fronton de leur lycée.

Au total, résume Jacques Roger, « ce sont plus de 15 expositions qui ont ponctué ces quinze années de la vie de  l’association. Des années 30 au vote anti Front national en 2002, de la conquête majeure que fut la Sécurité sociale, du Front populaire à la Retirada, du rôle exemplaire des femmes dans la résistance ».

Jusqu’aux plus récentes initiatives qu’ont été les rapports étroits entretenus entre Marseille et Alger, ces deux soeurs de la Méditerranée et l’évocation des « Jours heureux » que furent les grandes avancées sociales permises par le Conseil national de la Résistance.

D’autres projets sont en cours qui tiennent à coeur des membres de l’association, notamment l’édition d’un livre de Jacques Roger, par les éditions de la Parenthèse et la Marseillaise, portant sur le travail de journaliste de son ami Jean-Claude Izzo.

Gérard Lanux (La Marseillaise, le 2 novembre 2013)

Parcours découverte d’un riche patrimoine

Ce mois de rencontres, de films, d’expos et de débats sera pour les Marseillais l’occasion de découvrir le travail de cette association pour célébrer le patrimoine de la ville.

Mardi 5 novembre. Soirée anniversaire : « Les 15 ans de Mémoires vivantes ». Exposition sur le patrimoine de l’association. Projection du film « Voilà Marseille ». Débat avec les fondateurs de l’association. A partir de 18 heures, aux archives départementales, 18/20, rue Mirès, 13003.

Jeudi 7 novembre. « Marseille/Alger, les deux soeurs de la Méditerranée ». 19h, projection du film « Octobre à Paris » de Panigel, avec une introduction de Mémoires Vivantes. 20h15, buffet-repas sur inscription. 21h, projection du film « Ici on noie les Algériens », de Yasmina Adi. Au cinéma l’Alhambra, 2 rue du cinéma, Saint Henri, 13016.

Du 12 au 22 novembre. Exposition « Marseille/Alger les deux soeurs de la Méditerranée ». Vernissage le 12 novembre à 18h, dans le cadre de la Quinzaine de la  solidarité. Jardin des Arts, à Septèmes-les-Vallons.

Du 18 au 23 novembre. Exposition « Jeunes en résistance ». Au centre social Mer et Colline, bd la Verrerie, 13008.

Du 19 au 23 novembre. « Marseille et l’Indochine ». Exposition et projection du film Cong Binh de Lam Lé. Bibliothèque municipale à vocation régionale, cours Belsunsce, 13001.

Du 25 novembre au 6 décembre. Exposition « Les Femmes dans la Résistance » Mairie des 13e et 14e arrondissements.