le 19 December 2013
Féminisme / Communisme - Publication de la Commission Droits des femmes/féminisme du PCF - décembre 2013
Au sommaire :
Activité de la commission nationale :
Activité unitaire
Voeux 2014
le 15 December 2013
le 12 December 2013
La directive « détachement des travailleurs » est un danger majeur pour l’avenir de la démocratie sociale dans l’Union européenne.
Loin de favoriser une prétendue concurrence libre et non faussée, elle instaure au contraire une concurrence déloyale entre les peuples et les systèmes sociaux.
Près de chez moi à Dunkerque, dans le cadre d’un chantier de terminal méthanier, un appel d’offre estimé à 16 millions d’euros devrait être attribué à une société italienne : 25% moins chère. Une différence qui se fait sur le montant des cotisations sociales.
75% des salariés qui pourraient travailler sur le chantier devraient être des salariés détachés, dans une région dont le taux de chômage oscille entre 15 et 18%.
Cette concurrence ne profite qu’aux affairistes et aux esclavagistes du 21e siècle que sont les trafiquants de main d’œuvre.
Si nous voulons qu’à nouveau les peuples puissent envisager l’Europe autrement que comme une pieuvre qui les asphyxie chaque jour un peu plus, il faut abroger d’urgence cette directive de dumping social et garantir à chaque résident de l’Union un socle de droit sociaux.
En cette journée anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme qui proclame l'égalité de tous les êtres humains en droits et en dignité, le moins qu'on puisse dire c'est que le Parlement européen n'a pas été à la hauteur de ses responsabilités.
Le rapport de Mme Edite Estrella sur les droits sexuels et génésiques en débat au Parlement européen depuis quelques semaines, vient d'être mis à bas par le groupe PPE (où siège l'UMP) associé à la droite extrême et souverainiste de l'hémicycle.
Ce rapport faisait un état des lieux de la situation des femmes et des droits sexuels et génésiques de l'UE en y apportant certaines recommandations, comme le respect de la liberté de chacun de maîtriser sa contraception et la nécessité de services de santé accessibles à toutes et tous.
La droite de l'hémicycle a prétexté un argument de subsidiarité pour refuser de voter ce rapport progressiste qui ne faisait que réaffirmer des positions traditionnelles du Parlement européen en ce domaine.
Il s'agit d'une excuse sans aucun fondement puisque ce texte était un rapport d'initiative. Ce qui signifie qu'il s'agit de recommandations qui ne remettaient pas en question la souveraineté des États membres de décider de leurs politiques de santé. Les députés européens le savent bien, puisqu'ils votent ce type de texte en permanence.
Mme Estrella a demandé lors du vote de ce rapport que les électeurs se souviennent de ce vote honteux lors des élections européennes, je la rejoins pleinement dans cet appel.
C'est un vote purement électoraliste sous la pression des lobbies les plus réactionnaires qui soient, proches en France de ceux et celles qui se sont opposés au mariage pour tous.
Au Front de Gauche, nous saurons nous en souvenir et continuerons de placer les droits de femmes au centre de nos revendications.
le 10 December 2013
Marie-Christine Vergiat, Députée européenne Front de Gauche
En cette journée anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme qui proclame l'égalité de tous les êtres humains en droits et en dignité, le moins qu'on puisse dire c'est que le Parlement européen n'a pas été à la hauteur de ses responsabilités.
Le rapport de Mme Edite Estrella sur les droits sexuels et génésiques en débat au Parlement européen depuis quelques semaines, vient d'être mis à bas par le groupe PPE (où siège l'UMP) associé à la droite extrême et souverainiste de l'hémicycle.
Ce rapport faisait un état des lieux de la situation des femmes et des droits sexuels et génésiques de l'UE en y apportant certaines recommandations, comme le respect de la liberté de chacun de maîtriser sa contraception et la nécessité de services de santé accessibles à toutes et tous.
La droite de l'hémicycle a prétexté un argument de subsidiarité pour refuser de voter ce rapport progressiste qui ne faisait que réaffirmer des positions traditionnelles du Parlement européen en ce domaine.
Il s'agit d'une excuse sans aucun fondement puisque ce texte était un rapport d'initiative. Ce qui signifie qu'il s'agit de recommandations qui ne remettaient pas en question la souveraineté des États membres de décider de leurs politiques de santé. Les députés européens le savent bien, puisqu'ils votent ce type de texte en permanence.
Mme Estrella a demandé lors du vote de ce rapport que les électeurs se souviennent de ce vote honteux lors des élections européennes, je la rejoins pleinement dans cet appel.
C'est un vote purement électoraliste sous la pression des lobbies les plus réactionnaires qui soient, proches en France de ceux et celles qui se sont opposés au mariage pour tous.
Au Front de Gauche, nous saurons nous en souvenir et continuerons de placer les droits de femmes au centre de nos revendications.
le 09 December 2013
le 28 November 2013
le 26 November 2013
Cacher, héberger, nourrir, approvisionner, assurer les liaisons, rédiger : telles étaient les missions que les femmes ont assumées dans la clandestinité entre 1940 et 1945. Mais au sein des réseaux et dans les maquis elles étaient aussi des combattantes, les armes à la main. Voici alors exposés des noms et des vies de femmes parmi les milliers et les milliers d’entr’elles qui ont participé à l’épopée de la Résistance et de la Libération de notre pays.
Exposition du 25 novembre au 6 décembre
Parking gardé gratuit (Entrée boulevard Central)
bus 27,38,31.
Horaires : du mardi au samedi de 13h à 17h. Nocturne le jeudi jusqu'à 20h.
le 25 November 2013
Évelyne Santoru. Conseillère générale (PCF) déléguée aux droits des femmes, elle répond à « La Marseillaise » à l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.
La Marseillaise. Quelle est la situation des violences faites aux femmes dans le département ?
Évelyne Santoru. Sur cette question malheureusement les chiffres sont comparables d’un département à l’autre. En France, tous les deux jours et demi une femme meurt sous les coups de son conjoint. Dans les Bouches-du-Rhône de nombreuses structures comme SOS femmes, Stop violences ou le CIDFF s’investissent pour faire reculer cet état de fait. Une des revendications des associations que je soutiens, est la création d’un observatoire départemental des violences faites aux femmes.
La Marseillaise. Quel serait le rôle de cet observatoire ?
Évelyne Santoru. A côté de l’observatoire de l’égalité femme-homme, il permettrait de donner plus de cohérence aux différentes actions qui sont menées. Il pourrait être l’outil de coordination des différents partenaires qui interviennent sur le sujet : collectivités locales, État, professionnels de la justice, de la médecine, de l’enfance, travailleurs sociaux...
Cette proposition a fait l’objet d’une saisine du conseil départemental de concertation, l’instance consultative du conseil général qui continue d’y travailler. En Seine-Saint-Denis un observatoire de ce type existe.
La Marseillaise. Comment le Conseil Général est-il présent pour cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes ?
Évelyne Santoru. Le Conseil Général soutient des initiatives contre les violences faites aux femmes tout au long de l’année sur des questions de fond comme l’hébergement d’urgence, l’accompagnement individualisé, l’éviction du conjoint violent, la prise en charge psychologique des enfants témoins…
Depuis quatre ans, il est bien sûr présent en cette journée-phare avec l’objectif de rompre le silence, de mettre en lumière ce sujet qui ne doit pas être tabou. Je participe en ce sens à un comité de pilotage où sont également représentés la Région et l’État. Il a pour mission de coordonner les différentes initiatives. Alors qu’auparavant elles étaient essentiellement localisées à Marseille, cette année, les associations sont présentes dans la proximité avec leur territoire. 14 initiatives ont lieu sur 12 villes du département. A Port-de-Bouc par exemple nous avons eu un théâtre-forum organisé par l’association V.I.E. au féminin et samedi j’étais sur le marché à la rencontre de la population avec un matériel de sensibilisation et des numéros utiles que l’on soit victime ou témoin de violence. Nous avons symboliquement jeté des fleurs au canal pour rendre hommage aux femmes décédées sous les coups de leur conjoint. J’ai sentis beaucoup plus d’hommes que d’habitude attentifs à la question mais c’est souvent, m’ont-ils dit, parce qu’ils en ont été témoins. Il faut attendre un bilan général du comité de pilotage.
La Marseillaise. Quel est votre point de vue sur le plan national annoncé par Najat Vallaud-Belkacem en fin de semaine dernière ?
Évelyne Santoru. D’abord, on peut se féliciter qu’un Ministère des Droits des femmes ait été recréé. Il n’existait plus. Le plan de lutte contre les violences faites aux femmes va dans le sens que nous souhaitons et a une approche transversale, cependant sur le terrain le manque de moyens sont criants. Je pense particulièrement aux hébergements d’urgence. Si le plan contient des moyens supplémentaires, dans le même temps, le gouvernement notamment avec ses lois de décentralisation réduit les capacités d’action des collectivités qui sont pourtant au plus proche des besoins.
La Marseillaise. C’est-à-dire ?
Évelyne Santoru. La politique de défense des droits des femmes et de lutte contre les violences qui leur sont faites est une politique volontariste décidée par la majorité du conseil général. Réduire les dotations de l’État aux collectivités, c’est menacer ce type d’engagements facultatifs au regard de la loi mais indispensables aux femmes victimes de violences. Les femmes qui sont déjà en première ligne des personnes touchées par la crise n’ont pas à subir les politiques d’austérité. Plutôt que de réduire les dépenses en rognant sur les missions de service public, il faut revoir les recettes avec une refonte de la fiscalité dans le sens de la justice sociale.
Ce que je dis concernant les actions du conseil général vaut aussi pour les autres collectivités. A Martigues et Port-de-Bouc nous disposons d’un réseau de « points écoute » sur les violences faites aux femmes organisé par SOS femmes et porté par le centre intercommunal d’action sociale. Il est financé par les villes, le Conseil Général mais ne l’est plus par l’État.
Le soutien aux structures de proximité qui évitent aux femmes victimes de violences un parcours du combattant doivent redevenir des priorités nationales.
La Marseillaise, le 25 novembre 2013
le 22 November 2013
le 21 November 2013
Samedi 23 novembre, dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le collectif National pour les droits des Femmes (CNDF), auquel s'associent la plupart des mouvements féministes ainsi que de nombreuses organisations syndicales et politiques, appelle, comme chaque année, à marquer cette journée en manifestant à Paris :