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Bulletin septembre 2008 : Notre combat féministe

le 30 September 2008

La Fête de l'Humanité, fête populaire tant brocardée par certains, a fait le plein de bonheur, de gaieté, de combativité, de toutes les solidarités. Elle s'est faite l'écho de l'immense espoir d'une grande riposte de toute la gauche, loin des ego et des jeux politiciens.

Les femmes, les hommes, les jeunes et les moins jeunes sont venus questionner, réfléchir sur l'avenir, avec les militant-e-s communistes, pour construire ensemble les réponses qui font défaut aujourd'hui.

Que cela soit sur le terrain du social, des droits et libertés, de la solidarité internationale, une volonté de débat exigeant parcourait les allées. Pour toutes celles et ceux qui, pour quelques heures, ont respiré cet air de liberté et de combativité, nous nous devons de porter ces idéaux de justice sociale, de combativité et de rassemblement pour mettre un terme à la politique de Sarkozy et de son gouvernement, pour que la France reprenne le chemin de liberté et du progrès social.

C'est aussi cet esprit de suite qui ressort du débat organisé par notre commission sur les questions du droit à la santé des femmes et notamment sur les droits à la contraception et à l'IVG. Comme l'ont rappelé les intervenantes, des menaces de régression, dues aux restrictions budgétaires concernant la santé et les hôpitaux, pèsent lourdement sur ces droits. D'autres menaces, avec les discours moralistes, comme les décrets donnant un statut de personne à l'embryon, laissent entrevoir qu'à terme les femmes auront comme seul recours l'avortement clandestin.

La rencontre de Sarkozy et du Pape, leurs discours, ne sont-ils pas édifiants sur la laïcité, les droits des femmes et les libertés sexuelles ? Le RSA (revenu de solidarité active) n'est-il pas une mesure qui va pénaliser d'abord les femmes, les jeunes, principales victimes du chômage, des très bas salaires ?

Les milliers de femmes qui subissent depuis toujours les inégalités salariales, la précarité de l'emploi, le temps partiel imposé, les retraites en miette, les femmes sans papiers… ont utilisé ce rendezvous de La Courneuve pour témoigner de leurs difficultés et signer massivement la pétition sur le pouvoir d'achat. N'ont-elles pas dix fois plus de raisons de participer à la marche pour les salaires ? N'hésitons pas à les mobiliser !

En cette rentrée et après la Fête, le constat est clair : les attentes sont fortes. Pour apporter des réponses, la préparation de notre congrès nous pousse à l'action et à la réflexion. C'est le sens de notre journée d'étude et de réflexion le samedi 11 octobre au siège du Conseil national.

D'ores et déjà, des chercheuses et sociologues ont accepté d'y contribuer, alors n'hésitez pas, venez nombreux et nombreuses : faire avancer le féminisme comme moyen de lutte et de transformation de notre société dépend de chacun-e de nous.

Élisabeth Maugars

Sommaire :

Activité de la commission nationale Réunion de travail le 11 octobre Page 2 Marche du 27 septembre pour les salaires Victoire pour Akila Page 3 Compte-rendu du débat de la Fête de l'Humanité Page 4 Compte rendu atelier féministe à l'université d'été Page 5 Lettre au Premier ministre Page 6

Actions unitaires Appel IFE IVG Europe Page 7 Colloque contre les violences le 22 novembre et pétition Page 8 Quand elles s'en mêlent… Bozena, jeune élue Page 9

Agenda Page 10

Mères porteuses : une nouvelle forme d'exploitation du corps des femmes

le 27 June 2008

Le Sénat a mis en place un groupe de travail qui a organisé des auditions, afin de légiférer sur la légalisation de la gestation pour autrui, autrement dit pour la légalisation des mères porteuses. Il est troublant de voir à gauche des voix qui soutiennent un tel projet.

Ainsi, pendant 9 mois on pourrait utiliser le corps des femmes comme un outil de production/procréation. Tout à coup, il n'y aurait plus de lien entre la femme et l'enfant qu'elle porte. On nous parle de garde fou, de dédommagement et non de rémunération, quelle hypocrisie ! A partir du moment où l'argent entre en jeu, on est dans la marchandisation des corps. A quand l'enfantement comme un métier ?

Que veut dire cette notion du droit à l'enfant à tout prix ? Le désir de transmettre à un enfant peut exister autrement que par la procréation. Nous réfutons le bien-fondé d'une telle loi qui accentuerait une pression supplémentaire sur les femmes, qu'elles soient « porteuses » ou non. Aller vers la reconnaissance de la « maternité par autrui », c'est contraire au respect de la dignité de la femme et de l'enfant. C'est une nouvelle forme d'exploitation du corps des femmes.

Cette question est suffisamment grave pour qu'elle fasse l'objet d'un grand débat public, et que des décisions ne soient pas prises à la hâte et en catimini.

Parti communiste français

Paris le 27 juin 2008

Tract : VIRGINITÉ... Jusqu'où ira la régression ?

le 06 June 2008

« C'est une des superstitions de l'esprit humain d'avoir imaginé que la virginité pouvait être une vertu » écrivait Voltaire.

Il faut croire que ces lumières ont manqué au juge de Lille qui a cassé un mariage « pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint », ne plus être vierge en l'occurrence. Un terrible retour en arrière à l'image de la régression générale en cours dans le pays sous la houlette de Sarkozy.

La droite opine

On se pince en lisant un tel jugement ! Et une deuxième fois quand le porte-parole de Rachida Dati, elle même fortement soutenue par le dirigeant UMP Hervé Mariton, défend le juge au nom de l'article 180 du Code civil et prétend que « ce n'est en aucun cas une disposition inspirée par la morale ». Et par quoi d'autre que les préjugés les plus rétrogrades pourrait se justifier ce jugement, dont la chancellerie n'a pas mémoire de précédent, cette « répudiation » qui jette l'intimité en pâture au public et pire, à la dénonciation des inquisiteurs de prétoire ?

L 'avocat du mari a la conscience bien complaisante et il ose tracer un sidérant parallèle : « La solution aurait été la même pour quelqu'un ayant caché quatre pages de casier judiciaire, le fait d'avoir été plusieurs fois marié ou de s'être prostitué ». Voilà à quoi est comparé le choix des femmes de leur sexualité par un juge pétrifié dans les plus brutales mentalités de domination.

Offensive contre les droits des femmes

La décision met en cause le droit des femmes à vivre leur sexualité en liberté, à l'égal des hommes et au delà menace le caractère républicain de notre justice. Elle soutien de fait une conception patriarcale qui justifie la domination des hommes sur les femmes. Si elle admet semblable discrimination au nom des croyances des uns ou des autres, pourquoi ne légaliserait-elle pas d'autres formes d'oppressions ou de soumissions ?

La dérive est amorcée et les déclarations de Sarkozy portant plus haut le curé que l'instituteur alimentent le communautarisme et délivrent une inquiétante caution aux valeurs les plus rétrogrades. L'intégration de tous à la République ne peut se faire que sur des valeurs d'émancipation. Faut-il après cela s'étonner que la garde des Sceaux ait résisté farouchement à l'introduction de l'égalité professionnelle entre hommes et femmes dans la Constitution ?

Un faisceau d'indices confirme que les intégristes et réactionnaires de tout poil – comme Sarkozy – voulant éradiquer l'esprit de 68 ont lancé une offensive contre les droits des femmes, la laïcité, la République. C'est vrai en France, où la droite emmenée par Valery Giscard d'Estaing tente obstinément de réduire l'Europe à ses « racines chrétiennes ». C'est vrai en Europe ou dans les anciens pays de l'Est et particulièrement en Pologne, où ressurgissent les vieux interdits, les piloris moraux auxquels les femmes sont ligotées.

A l'image de la régression en cours

A ne pas réagir avec vigueur, on expose la cause des femmes – et donc le sort des hommes - à une marche arrière de quarante ans, avant ce formidable mouvement social et les libérations qu'il engendra. Sait-on qu'alors les femmes n'avaient pas le droit de disposer d'un carnet de chèques sans l'autorisation de leur mari ?

Pareil fait dit quelque chose des temps que nous vivons. Et c'est un signal inquiétant sur les risques de retour à un ordre moral d'oppression où le « travailler toujours plus » s'accompagne d'une vie encadrée et corsetée, telle qu'un certain patronat l'imposa des décennies durant en France et rêve de continuer de le faire.

Ce fait est aussi à l'image de la grande régression à l'oeuvre avec la politique de Sarkozy, prétendant casser toute une législation sur le temps de travail, organiser un recul social spectaculaire en matière de protection sociale, de santé, d'éducation, réhabiliter une idéologie sécuritaire où tout le monde aurait peur de tout le monde. Mais l'indignation que suscitent ces mesures, l'ampleur des mouvements sociaux en cours témoignent en faveur d'une opinion qui n'est pas prête à accepter cette régression sans réagir.

Parti Communiste Français – 4 juin 2008

Réaction de Marie-George Buffet aux propos de M. Villeneuve

le 02 June 2008

Le nouveau Président du PSG, Charles Villeneuve a, pour définir sa « méthode » déclaré « L'instinct, le sens... Je laisse ça aux femmes. Moi, je ne suis pas une gonzesse... ».

Lorsque j'ai pris connaissance de ces propos, j'ai été frappée par la similitude d'argumentation avec les discours les plus mysogines de 1925 de certains parlementaires refusant aux femmes le droit de vote et d'éligibilité. Les arguments d'alors visaient à démontrer que « les femmes apporterait de la déraison en politique ».

Emile Morlot avait même déclaré quelques années plus tôt que « l'on a donc parfaitement raison d'exclure de la vie politique les femmes et les personnes qui, par leur peu de maturité d'esprit, ne peuvent prendre une part intelligente à la conduite des affaires publiques ».

Il est particulièrement regrettable que cette conception de l'égalité entre les hommes et les femmes persiste 83 ans plus tard.

Bulletin juin-juillet 2008 : garder notre faculté de rébellion

le 01 June 2008

Si le gouvernement peut avancer ses réformes à marche forcée, c'est qu'il marque des points dans les consciences. Aucun terrain n'est négligé, le président de la République semble apporter des réponses aux problèmes réels des gens, en approfondissant les inégalités, en permettant aux plus riches d'être encore plus riches et aux plus pauvres d'être davantage précarisés.

Régressions, reculs, insécurité sociale, Nicolas Sarkozy et ses amis mènent une véritable guerre idéologique.Tout est fait pour installer un projet de société où exploitation et domination se nourrissent mutuellement, sur fond de fatalisme ambiant.

Dans une période où la droite cogne dur, l'égalité entre les sexes apparaît plus que jamais comme une question subsidiaire. Il est donc indispensable de mettre l'accent sur le remodelage de la société dans toutes ses dimensions. Le démantèlement du service Droits des femmes et de l'égalité, la remise en cause de la mixité dans les endroits publics, l'annulation d'un mariage pour cause de non virginité de la jeune femme, le projet de légalisation des mères porteuses sont autant de décisions extrêmement graves qu'il faut dénoncer avec force.

Communistes, nous devons garder intacte notre faculté de rébellion contre toutes les injustices, les inégalités, les discriminations. C'est notre boussole. Depuis plusieurs congrès maintenant, nous avons adopté une ligne politique claire : il ne faut pas hiérarchiser les luttes, c'est un acquis commun sur lequel on ne peut transiger.

Dans les fédérations, des militantes communistes se battent pour nourrir la réflexion, pour empêcher les reculs, pour contrer les attaques dont les femmes sont victimes parce qu'elles sont femmes. Ainsi, à la Fête du Château, à Nice, ce sont près de 100 personnes qui se sont retrouvées au débat, animé par Colette Mô avec Soad Bekkouche, sur la laïcité.

La Fête de l'Humanité doit être un formidable espace amplificateur de notre combat contre le patriarcat, une contribution au féminisme du XXIème siècle.Aussi, créons, dès aujourd'hui, les conditions pour que le débat Casse de la santé, femmes en danger, organisé par notre commission, avec Marie-George Buffet, connaisse un bel engouement.

Alors, à vos stylos, invitez largement autour de vous.

Laurence Cohen

Annulation du mariage / virginité : Marie-George Buffet appelle Rachida Dati à se resaisir

Par Marie George Buffet, le 31 May 2008

Rachida Dati a estimé vendredi que l'annulation par la justice du mariage d'une jeune femme qui avait menti sur sa virginité était « aussi un moyen de protéger la personne ».

Ces propos sont une monstruosité juridique et une indignité de la part de la Garde des sceaux. Déclarer que la virginité peut être la qualité substancielle d'une femme revient à ramener le mariage à un vulgaire contrat. C'est considérer le corps de la femme comme une marchandise, et donc la transformer en propriété de l'homme.

C'est un retour en arrière de plus de deux siècles, où la femme objet est la propriété de l'homme.

En outre, la Garde des sceaux fait preuve d'une indignité extrêmement choquante. La République est là pour protéger ses valeurs en vertu desquelles, le corps ne peut être considérer comme une marchandise. C'est la libre disposition de son corps qui est ainsi remis en cause par une représentante de la République : c'est extrêmement grave.

Toute logique communautariste devrait être étrangère à la justice française, et Mme Dati aurait du demander au parquet de faire appel de cette décision, plutôt que de justifier l'injustifiable. Il est encore temps pour Mme Dati de se resaisir et de jouer son rôle de Ministre de la République.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 30 mai 2008.

Mariage annulé / Lille : Le PCF dénonce une décision scandaleuse

le 29 May 2008

Le Tribunal de Grande Instance de Lille a annulé un mariage en justifiant pour « erreur sur les qualités essentielles du conjoint » car l'épouse avait menti sur sa virginité.

Cette décision est absolument scandaleuse. Elle va à l'encontre droit des femmes, à leur intimité et à la libre disposition de leur corps. Le fait de cautionner ainsi des comportements qui portent atteinte aux engagements de la France en matière de non discrimination entre les sexes, ainsi qu'à la liberté sexuelle est inadmissible et révoltant.

Les déclarations récentes du Ministre de l'Education sur la possibilité de non mixité « à la piscine ou dans les cours d'éducation sexuelle » montrent que le gouvernement ouvre lui-même la porte à toutes les régressions et tous les comportements patriarcaux.

Une politique aussi moyen-âgeuse, qui infériorise les femmes, tire l'ensemble de la société vers le bas.

Face à ces dangereuses dérives, le PCF appelle toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société d'égalité et de justice à se mobiliser pour faire reculer cette offensive d'une droite rétrograde et machiste.

Parti communiste français

Paris, le 29 mai 2008.

Pétition : pour une loi-cadre contre les violences faites aux femmes

le 01 May 2008

A l'initiative du Collectif National Droits des Femmes ( CNDF ), comprenant plus de 130 organisations dont le Parti communiste français, signez la pétition pour une loi-cadre contre les violences faites aux femmes.

Bulletin de la commissions « Droits des femmes - féminisme » - décembre 2007

Texte de la pétition :

"France, 2008, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint.Tout le monde se désole. Mais disposons-nous vraiment de toutes les mesures nécessaires pour combattre les violences faites aux femmes ? Toutes les violences faites aux femmes.

Pourquoi la loi ne prend-t-elle pas en compte la prévention des violences faites aux femmes et laisse chacun-e se débrouiller dans son coin ?

Pourquoi les violences psychologiques sont-elles reconnues au travail sous le nom de harcèlement moral et non pas dans le couple ?

Pourquoi la solidarité nationale ne se décline-t-elle pas financièrement auprès des victimes les plus démunies ?

Pourquoi une femme qui se sent menacée ne peut-elle bénéficier d'une protection urgente ?

Pourquoi sont-elles si peu à porter plainte (8 % des femmes de 20 à 59 ans victimes de viol, chiffres ENVEFF) ?

Il est temps que la France adopte un ensemble de mesures intégrées et globales pour combattre ce fléau social, comme l'ont fait l'Espagne et la Suède.

Le Collectif national pour les Droits des Femmes, soutenu par d'autres associations féministes, a rédigé une proposition de loi-cadre pour combattre ces violences, qui a été déposée sur le bureau de l'Assemblée par le Groupe de la gauche démocratique et républicaine.

Je signe pour que la discussion de cette proposition de loi soit inscrite à l'ordre du Jour de l'Assemblée nationale et du Sénat."

Bulletin d'avril 2008 : pour une politique de progrès et d'égalité

le 23 April 2008

Les élections municipales et cantonales passées, les attaques gouvernementales se succèdent.

À l'opposé des déclarations du président de la République sur le pouvoir d'achat, le gouvernement déroule sa politique de précarisation et d'appauvrissement.

Après la santé, avec l'instauration des franchises médicales, c'est au tour de l'éducation nationale d'être victime de l'acharnement libéral. Ces jours derniers, ce sont les allocations familiales qui sont la cible du gouvernement.

Le Médef le réclamait depuis longtemps et voici que le gouvernement s'apprête, dans son dernier projet de loi sur “la modernisation du marché du travail”, à sanctionner les chômeurs- euses qui refuseraient deux “offres valables d'emplois”. Il instaure également la rupture du contrat de travail “à l'amiable”, qui constitue une remise en cause du droit de licenciement. Ces mesures n'ont qu'un seul but : sous couvert de flexicurité, il s'agit d'accroître la flexibilité du travail pour tous les salarié-e-s et de faire accepter la baisse des salaires.

Dans ce contexte, ce sont particulièrement les femmes qui sont visées. Elles le sont dans toutes les dimensions de la politique menée par ce gouvernement.Aujourd'hui, dans le cadre de la RGPP (Réforme générale des politiques publiques), c'est l'existence même de la politique d'égalité en France qui est remise en cause et son administration (le service des droits des femmes et de l'égalité) menacée de démantèlement.

La politique mise en oeuvre par ce gouvernement vise à laisser penser qu'aucun autre choix politique n'est possible, que réalisme et modernité obligent, il convient de se plier aux règles du libéralisme. Tout est fait pour éloigner les citoyennes et citoyens de la vie démocratique.

Mais d'autres choix sont possibles. La Bretagne a fait le choix d'une politique d'égalité entre les femmes et les hommes, solidaire. Elle a agi et adopté des politiques contre les violences faites aux femmes, pour développer l'éducation à l'égalité auprès des lycéens et des professionnels de la formation, pour conditionner les aides accordées aux entreprises au respect de l'égalité des droits au travail…

Au travers de la 2ème biennale de l'Égalité entre les femmes et les hommes, qui se tiendra les 23 et 24 mai prochains à Saint-Brieuc (Côtesd'Armor), elle fait le choix de donner la parole aux citoyen-nes sur cette question de civilisation. Co-organisée avec plus de 90 partenaires, lieu de débats, de rencontres, notamment avec Gisèle Halimi, la biennale ouverte à tous (sur inscription) se veut le rendez-vous des citoyens et citoyennes engagé-e-s pour une société plus juste et plus humaine. Je vous invite nombreux-euses en Bretagne les 23 et 24 mai prochains, pour que l'égalité des droits entre les femmes et les hommes devienne une réalité quotidienne.

Gaëlle Abily

Tout le programme sur :www.bretagne-egalite.fr

Propos de Parisot (MEDEF) sur les caissières : Le PCF dénonce la morgue de Parisot sur les bas salaires

le 12 March 2008

Interrogée par France Inter, le 11 mars 2008 (voir vers 1min30s), Mme Laurence Parisot, Présidente du MEDEF, a justifié les salaires très bas des caissières d'hypermarchés, et ceux, très haut des propriétaires d'enseignes de grande distribution en invoquant la rémunération de « l'audace » et du « talent ».

Si le salaire rémunère « l'audace » et le « talent », on mesure le degré d'estime que porte Mme Parisot aux personnes aux bas salaire en générale et aux caissières en particulier. Cette morgue patronale est d'autant plus scandaleuse quand le MEDEF s'illustre régulièrement dans la rubrique faits divers avec l'affaire de l'IUMM.

Vue « l'audace » et le « talent » montrés par les dirigeants du MEDEF, et de l'IUMM en particulier, Laurence Parisot devrait faire preuve de plus de retenue à l'égard de celles et ceux qui souffrent le plus.

Parti communiste français

Paris, le 12 mars 2008.