Le LEM

Le LEM
Accueil

Bulletin de février 2008 : Soyons à la hauteur des défis

le 05 March 2008

Quelle belle leçon de dignité et d'espoir d'une autre vie en ce 1er février avec la première journée de grève nationale des salarié-e-s du commerce, de la grande distribution ! Quelle vitalité aussi de sa jeunesse, car la moyenne d'âge y est de 27 ans ! Quelle gifle au patronat et au gouvernement !

Ils veulent tout déréglementer de ces vies déjà en miettes : avec des bas salaires (moins que le SMIC), des horaires décalés, les temps partiels massivement imposés aux femmes, les dominations et pressions de toutes sortes.

L'ampleur de cette mobilisation a brisé l'omerta de l'enrichissement des groupes de la distribution. Nous sommes avec et aux côtés de ces femmes et ces hommes qui refusent une société qui ne connaîtrait pas de repos dominical, pas de place aux loisirs, à la culture, au sport, à la vie tout simplement.

Cette mobilisation met en échec les tentatives d'opposer les salarié-e-s (du privé, du public) et clients entre eux. Cela est important pour construire ensemble de grandes mobilisations pour notre pouvoir d'achat, pour l'égalité réelle des salaires entre les femmes et les hommes.

Avec les élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars prochain, il s'agit de se donner des points d'appui pour construire une perspective d'avenir et dire Non à la politique de Sarkozy qui : refuse de légiférer sur l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, d'examiner la proposition de loi contre les violences faites aux femmes ; donne 15 milliards de cadeaux fiscaux aux riches veut nous imposer une Europe dans laquelle le marché sera roi avec la concurrence libre et non faussée, le maintien de toutes les dominations…

Il s'agit aussi de protester contre le déni de démocratie de Versailles : 59 % de Français-e-s demandent un référendum sur le Traité européen simplifié mais, en votant pour ou en s'abstenant sur la modification de la constitution française, la majorité des députés et sénateurs nous ont privé-e-s de parole. Les député-e-s, sénateurs communistes, avec quelques autres, sont la gauche qui n'a pas renoncé devant Sarkozy.

La présence de candidat-es communistes aux municipales, aux cantonales, et leur élection sont donc des atouts de résistance, de construction d'autres choix politiques qui répondent aux besoins de l'humain : nous choisissons le respect de l'égalité, la santé, l'éducation, les maisons de retraite, la restauration scolaire, les services publics de proximité avec des moyens financiers au service des populations…

Nous avons 4 semaines pour convaincre, 4 semaines pour mener une campagne dynamique au plus près des préoccupations populaires, 4 semaines pour diffuser partout une adresse particulière en direction des femmes.

Élisabeth Maugars

Tract - 8 mars : Journée des droits des femmes - 9 mars : on vote pour que ça bouge !

le 28 February 2008

Tract : 8 Mars - Journée des femmes / 9 mars - on vote pour que ça bouge (modèle)

le 27 February 2008

Les françaises et les français voteront pour les élections municipales et cantonales le lendemain du 8 mars, journée internationale des femmes.

Candidates sur la liste de rassemblement de la gauche à Garges lès Gonnesses, nous vous invitons à faire entendre fortement nos voix pour Garges, à donner un avertissement à Nicolas Sarkozy et à sa politique néfaste.

Précarité, pouvoir d'achat, vie sociale, parité, santé... nos droits sont menacés. Elues, nous agirons à Garges au service des habitantes et des habitants. Au niveau national, nous portons et porterons l'exigence d'une loi cadre contre les violences faites aux femmes.

Le 8 Mars à Poitiers : Journée Internationale des Femmes

le 25 February 2008

Le 8 Mars à Poitiers : Journée Internationale des Femmes

La journée internationale des femmes est célébrée le 8 mars et trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du xxe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.

 

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l'égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la situation des femmes, fêter les victoires et les avancées...

- Journal "Clara magazine" : http://clara-magazine.fr/
 

Forum - Débat : De la précarité à la pauvreté

le 16 February 2008

A quel horizon l'égalité professionnelle et salariale entrre les hommes et les femmes ?

Le 16 février 2008 à l'Hotel de Ville de Paris - Auditorium 5 rue Lobau, 75 004 Paris de 9 h 00 à 18 h 00

A l'initiative du Collectif National pour les Droits des Femmes

Contact

Bulletin de janvier 2008 : Soyons à la hauteur des défis

le 01 February 2008

En ce début d'année, peu à peu la lumière se fait sur les objectifs de la politique Sarkozy. La baisse de confiance à son égard montre que les projets du gouvernement sont loin de faire espérer une vie meilleure.

Après plusieurs années de cure d'austérité n'ayant résolu aucun des problèmes, le discours populiste et libéral de la campagne de Sarkozy a pu troubler, aujourd'hui le masque tombe. Car, enfin, que veut dire pour les femmes travailler plus pour gagner plus, la fin des 35 heures, la casse du service public, la franchise médicale, et que dire de ces femmes qui campent dans les rues pour obtenir un logement décent ? Quant à la conférence gouvernementale du 26 novembre sur l'égalité homme/femme au travail, n'estelle pas une conférence de plus qui ne débouchera sur rien ?

Les femmes ne sont pas dupes, pour la majorité d'entre elles c'est précarité, pauvreté, restriction et, pour ceux qui possèdent déjà tout, des milliards d'euros en cadeau. Devant une telle méprise de l'histoire humaine, n'est-ce pas révoltant d'entendre M. Sarkozy parler de civilisation !

D'où l'importance d'être à ce moment précis au plus près des aspirations et à trouver de nouveaux chemins pour imposer une alternative politique. Dans ce contexte, les élections municipales et cantonales revêtent un caractère particulier. Outre les enjeux qu'elles représentent, elles sont aussi des périodes d'intenses débats qui nous permettent de porter de nouveaux repères antilibéraux. Les militantes et militants, les candidates et candidats communistes ont, dans cette période, l'occasion à nouveau de rencontrer des milliers d'hommes et de femmes, d'être à leur écoute, de porter la contre offensive et d'interpeller toutes les forces de gauche dans ce besoin tant espéré d'une dynamique de rassemblement de toute la gauche pour faire front à cette politique inhumaine. Sur fond de désarroi, de déception, d'inquiétude, des lueurs d'espoir clignotent. Soyons à la hauteur de ce défi pour porter ce mouvement de l'humanité vers le progrès.

En 2001, 33 % de femmes ont été élues et, avec elles, une nouvelle figure démocratique de la vie politique s'est instaurée. En 2008, suite aux actions des femmes en faveur de la parité, les municipales devront se traduire par des listes et des exécutifs obligatoirement à parité pour les villes de plus de 3 500 habitants. Pour autant, le chemin n'est pas terminé concernant la parité et la diversité. Restons mobilisés pour obtenir la parité dans les villes de moins de 3 500 habitants, la féminisation des maires et des conseillères générales. Ce simple respect de la démocratie, nous le savons, fait toujours l'objet de veille et d'actions.

Élisabeth Ackermann

Sommaire :

Activité de la commission nationale

Audition à l'observatoire de la parité Pages 2-3

Agir pour le droit à l'IVG en Lituanie et en Europe Page 4

Europe

Assemblée du PGE Page 5

Activité unitaire

Avec le CNDF, forum-débat : précarité des femmes Page 6

Loi cadre contre les violences faites aux femmes. Pour un vote à l'Assemblée nationale, signez et faites signer la pétition Page 7

Quand elles s'en mêlent…

Ophélie Amiable, la plus jeune candidate aux cantonales dans le Val-de-Marne Page 8

Hommage à…

Louisette Blanquart Page 9

Agenda

Page 10

Bulletin de décembre 2007 : une révolution des mentalités est indispensable

le 01 December 2007

Une année riche en luttes, en réflexion avec des rendez-vous électoraux de première importance nous attend. D'autant que les mesures gouvernementales ne sont pas de nature à réduire les inégalités femme/homme, bien au contraire ! Et qu'il va falloir créer un rapport de force conséquent si nous voulons imposer la loi cadre contre les violences faites aux femmes.

Une année 2007 qui s'achève notamment par notre assemblée extraordinaire marquée par la volonté partagée de mettre à profit les 12 mois qui nous séparent du congrès 2008 pour travailler à un projet communiste et à la force politique pour le porter. Les termes du débat ont été clairement posés : ni dissolution ni statu quo, avec un mandat voté à 72 %.

Notre responsabilité individuelle et collective doit être de pousser le débat pour dépasser les affirmations, les formules incantatoires afin de donner sens à notre visée. Comment re-devenir une force attractive qui compte et rassemble toutes celles et tous ceux qui veulent écrire une nouvelle page d'un projet de transformation sociale, d'émancipation humaine ?

Nous qui sommes communistes ET féministes, quel doit être le sens de notre combat ?

Nous ne pouvons y répondre sans réfléchir au déroulement de cette assemblée, à la place que les femmes y ont prise. Parmi les intervenants, peu de femmes, phénomène renforcé si on regarde les inscrits. Rapporteurs de ruches : une femme sur 7 ! Dans les comptes rendus, aucune référence au patriarcat, au féminisme, à la nécessité de combattre dans le même mouvement le poids des aliénations et des dominations. Pourtant, dans au moins une des ruches consacrée au projet, cette analyse politique avait rencontré l'assentiment des délégués !

Comment modifier cet état de fait ? La commission ne peut seule en venir à bout, c'est une révolution des mentalités qu'il faut opérer dans le Parti !

Quand les assemblées sont le théâtre d'enjeux de pouvoirs, rares sont les femmes qui interviennent, surtout quand prendre la parole relève le plus souvent d'un véritable coup de force !

Il nous faut nous-mêmes modifier nos pratiques pour franchir un bond qualitatif dans l'apport théorique de ce qui fonde notre engagement de communistes/féministes, mais aussi dans notre volonté de faire de la politique autrement.

Nous avons un an pour faire partager cette conviction, c'est peu, mais l'énergie que nous y mettons peut être communicative ! En attendant, bonnes fêtes de fin d'année.

Laurence Cohen

Sommaire :

Activité de la commission nationale Compte-rendu du débat : Le féminisme est-il consensuel ou un combat subversif ? Pages 2-5 Solidarité avec les femmes immigrées Soutien aux Espagnoles pour le droit à l'IVG Non à la dictature à l'égard des Iraniennes Page 6

Europe Assemblée des femmes du PGE Groupe de travail sur les violences Pages 7-8

Activité unitaire Pétition pour une loi-cadre contre les violences Page 9

Échéances électorales Municipales et cantonales Page 10

Agenda Page 11

Le féminisme est-il un sujet consensuel ou un combat subversif ? Mitry-Mory, le 26 novembre

le 26 November 2007

Le féminisme est un combat global, dont la force subversive touche, directement ou de proche en proche, à la totalité des rapports sociaux…

Il se trouve dans une situation paradoxale. Il semble que nul ne conteste la qualité de ses apports, en terme de modernisation de la société, mais que très généralement on décrète qu'il a fait son temps et qu'il convient de tourner la page. Un tel contexte renvoie à une réalité sociale et politique : les luttes d'ensemble ne paraissent plus pouvoir être menées et, au mieux, on considère réaliste de ne s'attaquer qu'à un problème précis.

Depuis quelques années on constate une tendance à polariser la défense de la cause des femmes sur un seul problème, souvent présenté comme l'ultime combat à mener pour en finir avec les discriminations dont sont victimes les femmes et parvenir à une parfaite égalité. Hier, la parité entre femmes et hommes dans les instances politiques est apparue comme l'exigence clé et dernière pour réaliser une telle égalité. A partir d'une question évidemment cruciale – le scandale de l'exclusion massive des femmes de la sphère politique – qui appelait des changements profonds, on en venait à laisser entendre qu'il n'existait plus d'autres problèmes que celuilà, et que, par le biais de la loi, il était possible de le résoudre…

Des victoires, des droits (contraception, avortement) qui n'ont pas été octroyés, mais conquis de haute lutte par la mobilisation des femmes. Nul ne devrait être censé l'ignorer, et surtout l'oublier ! Car ces droits fondamentaux, plus qu'à défendre, sont à reconquérir en permanence. Précisément parce qu'ils supposent de s'attaquer au pouvoir qui domine les femmes à sa racine, dans leur corps même.

Le féminisme aujourd'hui souffre de l'absence d'un projet de transformation sociale, qui fixe un horizon commun et permette de situer les différents objectifs dans une perspective globale. Plus que jamais les exigences féministes - contre toutes les violences et injustices faites aux femmes, pour instaurer une véritable égalité entre les sexes…- sont d'une actualité brûlante et urgente.

Le féminisme en appelle à une vision, non pas rétractée à un petit coin du monde ou à une question limitée, mais prend la mesure de l'ensemble des évolutions que vit l'humanité. C'est une dimension politique immédiatement universelle que les hommes et les femmes attendent dans la même urgence.

Elle ne tient pas dans les contenus mais dans les formes d'un mouvement d'émancipation original. Toutes choses qui appellent des débats forts, confirment que le féminisme est loin d'être anémié. Le féminisme est cette dynamique libératrice du combat des femmes, comme composante décisive de l'émancipation de l'humanité entière. Le schéma sectaire et la hiérarchisation décrétée entre lutte de classe et de genre affaiblissent considérablement l'ensemble des luttes d'émancipation humaine. Allonsnous enfin, associatifs, syndicalistes, politiques, féministes, hommes et femmes, avancer sur cette nécessaire articulation ?

Bulletin de novembre 2007 : Pour changer la société, peut-on se passer de féminisme ?

le 19 November 2007

Bulletin mensuel de la commission nationale « féminisme - droits des femmes »

Enfin, la politique de N.Sarkozy est contestée. En pleine semaine sociale, comment ne pas se féliciter de ces mouvements qui s'élargissent et qui attaquent les fondements de la politique de la droite. Non, N.Sarkozy n'est pas “tout puissant”. Oui, le peuple peut faire entendre une autre voix. Que ce soit sur le “traité Sarkozy” sur l'Europe ou sur le pouvoir d'achat, ou encore sur les franchises sur les soins… des femmes et des hommes commencent à élever le ton de la riposte.

La journée internationale – 25 novembre – contre les violences faites aux femmes sera certainement cette année empreinte de toutes ces luttes. L'initiative proposée par le CNDF, auquel participe le PCF, se construit, à Paris, autour d'un rassemblement à l'angle de la place Vendôme et de la rue de la Paix, samedi 24 novembre à partir de 15 heures. Trois pôles ont été choisis pour identifier ces violences : dans le monde, en France pour une loicadre et enfin pour exiger des droits pour les femmes migrantes. Être nombreuses et nombreux lors de ce rendezvous ne doit pas apparaître comme une “corvée supplémentaire” dans un agenda déjà bien serré, mais comme une impérieuse nécessité pour faire grandir l'égalité et le respect entre les femmes et les hommes partout dans le monde.

Contester la politique du gouvernement, c'est aussi réussir à donner un autre contenu à la conférence pour l'égalité prévue pour le 26 novembre. Des propositions, les féministes et les communistes en ont déjà faites. Demander l'application des lois qui existent dans ce domaine et en exiger d'autres, voilà la pression sociale que nous devons aider à développer.

Mais, pour donner force à la résistance et à la riposte, il faut ouvrir une alternative à ce capitalisme qui semble si puissant. C'est la responsabilité de la gauche et, particulièrement, du PCF. C'est le sens de notre débat : Le féminisme est-il un sujet consensuel ou un combat subversif ?, avec la volonté de donner sens à un projet de transformation sociale. Il aura lieu lundi 26 novembre à partir de 19 heures en Seine-et-Marne.

Face aux défis devant lesquels nous sommes toutes et tous quant à notre engagement communiste, nous pouvons considérer le féminisme comme un “supplément d'âme”, ou encore considérer que cela fait bien de se dire féministe aujourd'hui, mais que c'est un combat dépassé. Faut-il en rester-là ? La transformation sociale au XXIème siècle peutelle se passer du féminisme ? Débattons-en !

Cécile Jacquet

Sommaire :

Activité de la commission nationale Débat : Le féminisme est-il un sujet consensuel ou un combat subversif ? Page 2 Riposte à propos de la conférence gouvernementale sur l'égalité professionnelle homme/femme Page 3 Rencontre de El.Femme, préparation du congrès PGE Page 4 Appel contre la barbarie que les femmes de Juarez subissent Nouveau communiqué concernant les femmes iraniennes Page 5

Activité unitaire Journée internationale contre les violences faites aux femmes Rassemblement samedi 24 novembre, rue de la Paix Paris Page 6

Agenda Page 7

Le PCF s'élève contre un diktat moral qui pourrait plonger de nombreuses femmes catholiques dans le désarroi

le 29 October 2007

Le pape Benoît XVI a estimé lundi que les pharmaciens devaient avoir le droit à « l'objection de conscience » pour pouvoir refuser de délivrer des médicaments permettant l'avortement.

Quand va-t-on finir de contester aux femmes le droit à disposer de leur corps et à choisir leur maternité ! Aujourd'hui, en France, le nombre d'IVG est d'environ 200 000 chaque année, soit près d'une IVG pour trois naissances et la part des avortements médicamenteux très précoces, augmente légèrement. Elle atteignait 20 % des cas en 1997.

Le Parti communiste français s'élève contre un tel diktat moral qui ne peut que plonger de nombreuses femmes catholiques dans la souffrance et le désarroi. Ce n'est ni aux pharmaciens, ni aux médecins, ni au pape , ni à quiconque de décider à la place des femmes ! Le droit au bonheur d'être mère ne doit pas être contesté aux femmes. Elles ont le droit de choisir !

Dans ce contexte, le PCF exige des moyens pour que soit appliquée la loi de 2001, relative à l'interruption volontaire de grossesse.

Parti communiste français

Paris, le 29 octobre 2007.